Azouni : "Il faut un repreneur pour l'OM"

Formé à l'OM, Larry Azouni a joué contre le club de son coeur avec Nîmes. Il évoque la situation des jeunes à l'OM et l'avenir du club olympien.

Il y a quelques années, tu jouais ici avec l'OM en amical contre Nîmes...

Larry Azouni : "Oui, c'était il y a trois ou quatre ans, on avait fait 2-2 il me semble, et j'avais déjà apprécié l'ambiance ici. Maintenant je suis dans le camp adverse, mais ça me fait tout de même plaisir de recroiser certains joueurs, même si beaucoup sont partis. Il reste encore quelques jeunes avec qui j'ai parlé avant le match."

Tu as fait des misères à Sparagna au milieu !

L.A. : "Oui, mais c'est le jeu. Lui aussi m'est rentré dedans, j'ai encore des bleus. Mais c'est bien pour les jeunes, ils ont l'occasion de se montrer, ce qui était moins le cas il y a trois ou quatre ans. Je leur ai dit de s'arracher, car il y a la place. L'OM va recruter, mais si un ou deux peuvent sortir du lot, ils peuvent faire quelque chose."

Tu penses que les jeunes peuvent avoir une carte à jouer cette saison ?

L.A. : "Parti comme ça, c'est une chance pour eux. Certains auront du temps de jeu, il faut qu'ils saisissent leur chance à fond, pour éviter de jouer en CFA. Pour le niveau, la progression, la CFA c'est compliqué pour un jeune. Partir en prêt ce serait aussi une solution."

Que penses-tu de la situation actuelle de l'OM ?

L.A. : "L'OM a toujours été mon club. Je le suis et je le suivrai tout le temps. Là, c'est compliqué pour eux, la saison d'avant a aussi été compliquée, le mieux pour le club, ce serait l'arrivée d'un repreneur. Je me mets à la place des jeunes joueurs, à mon époque, on voulait qu'il y ait le moins d'arrivées possible pour avoir notre chance. Mais en tant que supporter, maintenant que je n'y suis plus, j'ai un autre oeil et je me dis que si l'OM veut jouer les premières places, il faut quelqu'un qui rachète le club et qui mette de l'argent. C'est à double tranchant pour les jeunes, car s'il y a un repreneur, ils ne joueront pas. Par contre, s'il n'y a personne, c'est bien pour eux."