Ayew : "Je suis fier de ce que j'ai vu"
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 09/11/2012 à 11:08
A l'image de son entraîneur, André Ayew a loué la prestation dans le jeu de l'équipe marseillaise jeudi soir contre Monchengladbach...
Comme son entraîneur (lire ici), André Ayew porte magnifiquement la casquette et a loué la prestation dans le jeu de l'équipe marseillaise jeudi soir contre Monchengladbach, mais le but égalisateur allemand à la dernière minute est venu tout gâcher...
André, c'était la soupe à la grimace dans le vestiaire ?
André Ayew : "Oui voilà c'est sûr... C'est vrai qu'on est déçu de cette fin de match. Quand on voit le contenu, la possession de balle, la détermination, l'envie, c'est difficile de reprocher quelque chose à quelqu'un. Il faut garder cet état d'esprit, gommer ce qui a été mal fait, penser à dimanche et s'appuyer sur les bonnes choses."
Pourquoi avez-vous autant reculé en fin de match ?
A.A. : "Je ne pense pas qu'on a tellement reculé, on a vu qu'en fin de match, c'est là où on a eu beaucoup plus de contres et d'occasions pour marquer. On voulait vraiment mettre ce 3e but pour tuer le match. Le but qu'on prend à la fin... c'est un fait de jeu, il y a ce centre au cordeau, l'autre qui se met devant l'autre... c'est difficile. Il y a aussi ce premier but qu'on prend... on ne s'y attendait pas. Mais ce qui a été bien, ça a été la réaction du groupe. Je suis vraiment fier de ce que j'ai vu. On a continué à bosser et ça a payé. Après il fallait peut-être jouer ces dernières minutes autrement, mais je pense que le contenu est bon."
Comme à Ajaccio, vous avez mieux attaqué en seconde période.
A.A. : "Il ne faut pas oublier qu'en début de match tout le monde est frais, et les Allemands évoluaient assez bas, c'était difficile pour nous de combiner. Pour eux, le match nul c'était parfait. Après dès qu'il y a le but (de Barton) ce n'était pas pareil, ils ne pouvaient plus défendre comme s'ils gagnaient. On a poussé et Jo (Jordan) a mis ce 2e but qui nous a libérés. Mais bon, on connait tous la fin, c'est dommage..."