"Avec le tracteur, c'était énorme !"
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 28/03/2012 à 09:53
À quelques heures du match entre l'OM et le Bayern, Ribéry est revenu sur son épisode marseillais. Il a évoqué ses souvenirs.
À quelques heures de la rencontre de Ligue des Champions entre l'OM et le Bayern, Franck Ribéry est revenu sur son épisode marseillais. Il a évoqué ses souvenirs devant la presse.
Franck, comment abordes-tu cette rencontre face à l'OM ?
Franck Ribéry : "Ce sera un match où il faudra ne pas prendre cette équipe à la légère, même s'ils sont moins en confiance et qu'ils se posent beaucoup de questions en ce moment. À Marseille, il y a toujours une pression supplémentaire avec les supporters."
En Allemagne, tu parles toujours de l'OM, qu'est-ce qui t'as marqué ici ?
F.R. : "Quand je jouais à Marseille, les gens m'aimaient parce que je me donnais toujours à fond. Ils attendaient qu'il se passe quelque chose quand j'avais le ballon, ça me donnait une motivation supplémentaire et confiance en moi. J'avais toujours envie de faire quelque chose de bien. Ici, à Marseille, quand ça se passe super bien, c'est une ville fantastique, les gens aiment le foot. Mais quand Marseille perd, les gens sont tristes, ils n'ont pas envie d'aller manger (sic), ils n'ont pas la pêche. Je n'ai passé que de bons moments ici."
Tu fêteras ton but si tu marques ?
F.R. : "Ce n'est jamais évident de marquer quand on revient dans son ancien club. Si j'ai la chance de marquer, je ne vais pas fêter mon but et courir partout, au contraire, j'ai beaucoup de respect pour les supporters et le club. Mais le plus important reste de gagner ce match important pour nous avant le retour."
Quel est ton meilleur souvenir au Vél, mis à part ton tour de tracteur ?
F.R. : "Ce que j'ai fait avec le tracteur, c'était énorme ! J'ai beaucoup apprécié aussi la demi-finale de Coupe de France contre Rennes, où c'était magnifique, j'avais fait un gros match et on avait gagné 3-0. J'avais pris ma petite fille avec moi sur le terrain, je revois encore des photos, c'était beau."