Aulas : "Les dirigeants de l'OM n'ont pas été costauds"
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 21/09/2015 à 11:13
A la fin de la rencontre, Jean-Michel Aulas aurait pu pester contre ses joueurs, qui comme dans la semaine en Ligue des champions, menaient, étaient en supériorité numérique, mais ont finalement dû concéder le nul. Mais évidemment, le président lyonnais s'est servi du contexte pour souffler sur les braises. Notamment avec le public phocéen.
"Si le dixième de ce qui est arrivé ici à Marseille arrive à Bastia ou à Ajaccio, le match serait arrêté et il y aurait des sanctions inouïes. Venez à Lyon, on n'a jamais vu ça. Je pense qu'il faut avoir un certain nombre de relations avec les groupes de supporters pour qu'il n'y ait pas d'auto-dépendance et que chacun assume sa responsabilité. Les gestionnaires de stade et les présidents de club sont là pour faire assurer un certain nombre de règles et la sécurité, et les groupes de supporters sont là pour entretenir sur le plan de la dynamique une force dans le respect de la loi et pas autrement".
JMA a bien évidemment eu des mots pour son homologue : "Le président Labrune veut grandir un peu plus vite qu'il n'a la possibilité de le faire. Mathieu Valbuena a été costaud, mais ceux qui ne l'ont pas été, ce sont les dirigeants de l'OM, qui ont laissé se propager, voire même organiser ce qui était une vendetta, et ça c'est insupportable. Depuis l'arrivée à l'hôtel avec des dizaines de personnes qui sont venues l'insulter pour le conditionner et puis sur le terrain, je pense que vous avez vu les trois premières agressions dont au moins deux d'entre elles méritaient le rouge".
Selon une source proche du vestiaire lyonnais, la colère d'Aulas vise un fait précis. L'argent que réclame Valbuena aux dirigeants marseillais, élément qui a mis le feu aux poudres, n'a pas fuité dans la presse à quelques jours du match par hasard. Ce serait Vincent Labrune qui serait derrière tout ça.