L'entraîneur marseillais avoue croire encore aux chances de ses troupes d'accrocher la troisième place en fin de championnat.
Si l'OM compte bien jouer crânement sa chance en Coupe de France et en Coupe de la Ligue cette saison, la priorité demeure évidemment le championnat. Oui, mais voilà, avec 11 points de retard sur le troisième Lille, les espoirs d'accrocher le podium se sont sérieusement amenuisés.
Cependant, José Anigo veut encore croire aux chances de l'OM d'accrocher une place en Ligue des Champions en fin de saison, et c'est ce qu'il tente de marteler à ses joueurs : "On n'a pas non plus abdiqué pour la 3e place. Je sais que ce n'est pas facile à faire rentrer dans la tête des joueurs, car on est loin du compte en terme de points, et loin derrière Lille, mais je n'ai pas l'habitude de lâcher les choses, et je pense que les joueurs sont aussi dans cet esprit. Je pense que quand on aura récupéré tous nos blessés, que ce soit Mathieu, André Ayew, et que l'équipe va s'étoffer complètement, on a des arguments pour faire des séries, et on fera les comptes à la fin. Je pense qu'on a quelque chose à faire dans cette compétition, au niveau de cette 3e place. La 1ere est intouchable, la 2e est compliquée, mais cette 3e place, on ne peut pas savoir aujourd'hui le parcours que feront les autres. Mais avant de chercher à savoir ce que vont faire les autres, c'est surtout le nôtre qu'il va falloir gérer. Mais on va vite savoir, après les 4 premiers matchs de championnat, on sera fixé."
Ce qui fait dire à l'entraîneur marseillais que l'OM peut réaliser l'exploit de refaire son retard, c'est le nouvel état d'esprit qui règne au sein du groupe olympien. Un esprit "commando" insufflé par l'ancien minot : "Depuis trois jours, je sens un groupe qui vit bien ensemble, qui a un projet commun. Le concret, ça reste le match. La vraie réponse on l'aura contre Reims, à Evian, mais je peux dire qu'entre eux ça vit bien. On a instauré des choses, comme le petit déjeuner que l'on prend ensemble, et ça prend forme. On se fixe des objectifs, on est peut-être des rêveurs, mais en tout cas on va essayer de réaliser nos rêves."