La réaction de l'entraîneur de l'OM José Anigo après la victoire (1-2) contre Evian TG. Il ne s'enflamme pas...
La réaction de l'entraîneur de l'OM José Anigo après la victoire (1-2) contre Evian TG. S'il est satisfait du bilan comptable, il ne s'enflamme pas sur le jeu déployé par son équipe.
José, qu'avez-vous pensé de la prestation de votre équipe ce soir ?
José Anigo : "On ne va pas pavoiser sur cette victoire. On est très heureux, car ça fait nous du bien sur le plan comptable. On démarre l'année comme il le faut en championnat. On s'était déjà qualifié en coupe d'une belle manière aussi. On n'a pas tout réglé, mais on est là. On est dans une situation où l'on prend match après match et ce qui compte à la fin, c'est d'avoir pris nos points. Donc là, la perf' est réussie, après est-ce qu'on a bien joué ? Ça, je vous laisse à vous le soin d'en juger. Nous, ce qu'on sait, c'est qu'on était venu prendre trois points et on repart avec trois points."
Vous avez réagi assez rapidement.
J.A. : "Ça, ça n'est pas nouveau. On est une équipe à réaction. On prend des buts et après on réagit. Mais ce sont des situations évitables, car c'est vu et revu lors des séances vidéo. Ce matin même on avait vu comment Evian TG tirait les corners au premier poteau, on le savait, mais on a pris le but... Bref, heureusement ensuite on a mis deux beaux buts, bien amenés et construits. À la fin on souffre un peu, mais ça fait partie du jeu, on n'est pas la seule équipe à souffrir quand on est en fin de match. Ça pousse, ça envoie des longs ballons, c'est un peu du hourra football, mais c'est toujours gênant. Evian est une équipe difficile à jouer. On n'avait jamais gagné encore ici. Donc on est satisfait, content."
Comment expliquer cette équipe à réaction ?
J.A. : "Je n'ai pas d'explications. On est rentré dans le match correctement. Après ce sont des faits de jeu, sur un coup-franc, sur un corner, on manque peut-être d'attention, de communication. Après on réagit, car on sait qu'on a du talent, des joueurs de qualité. On a cette réaction, mais si on pouvait l'éviter, ça serait très bien..."