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Interview

Anigo : "On est un petit club populaire"

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 28/02/2014 à 13:32

Anigo : "On est un petit club populaire" Anigo : "On est un petit club populaire"

José Anigo a parlé du match entre le PSG et l'OM dimanche au Parc en comparant les deux clubs...

José Anigo a parlé du match entre le PSG et l'OM dimanche au Parc en comparant les deux clubs...

José, il y a peu, vous disiez que vous étiez admiratif du jeu du PSG...

José Anigo : "Et je continue, bien sûr. Si tu aimes le foot, quand tu regardes le match de Leverkusen (0-4 pour le PSG), qu'est-ce que tu veux dire ? Que c'est une équipe qui joue mal ? Il faut être malhonnête ! C'est une équipe qui joue très bien. Après, si je suis supporter du PSG ? Non. Mais est-ce que je les vois bien jouer ? Oui."

En début de semaine les joueurs du PSG étaient en vacances, ce n'est pas de la provoc' ?

J.A. : "C'est une question que vous devriez poser à Laurent Blanc. Moi personnellement qu'ils aillent en vacances tous les jours, ça ne me dérange pas. Nous, on est des travailleurs. On est un petit club populaire. On essaie de se défendre avec nos moyens. Après s'ils ont la possibilité d'aller en vacances tant mieux ! Mais nous, on n'a pas cette possibilité, désolé..."

Aujourd'hui, PSG-OM, c'est le club populaire face au club huppé ?

J.A. : "Nous, on a un peu plus de 10 millions de supporters en France. On a ce côté populaire qu'il faut garder. On n'aura peut-être jamais les moyens du PSG, mais ça ne veut dire qu'on est un club has-been. On est un club qui cherche à se construire, à avoir d'autres valeurs, à proposer d'autres choses. On essaye de faire ça. Et puis ça reste l'OM avec tout son passé glorieux que personne ne pourra enlever. Et ce qui est à venir est peut-être le meilleur dans les années futures. Je l'espère."

Vous allez demander du culot à vos joueurs ?

J.A : "Non, de jouer un match comme on le jouerait n'importe où contre n'importe qui, de ne pas faire de calcul. On est au Parc contre Paris, on sait, on est conscient de cette difficulté. Mais ça ne sert à rien d'avoir peur. La peur n'exclut pas le danger de toute façon."