Anigo, Labrune, Dassier : Diouf se lâche
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 05/03/2013 à 11:55
Dans un entretien publié dans France Football ce mardi, Pape Diouf s'est montré une nouvelle fois offensif...
Dans un entretien publié dans France Football ce mardi, Pape Diouf est revenu une nouvelle fois sur la polémique liée à la publication des écoutes téléphoniques concernant José Anigo, dans lesquelles il est remis en cause par le directeur sportif de l'OM.
"Ces écoutes portaient sur plein d'autres choses, mais les extraits qui ont fait le plus de bruit, soit peut-être 2% de l'ensemble, étaient ceux qui me concernaient. Mais il ne s'agissait pourtant que d'un tissu de crasseries, de saletés, de saloperies et d'insanités." Et d'en expliquer l'origine suite à sa déclaration sur le plateau du Talk Show en mars 2012. Diouf avait dit : "José Anigo, il ne faut pas lui confier les discussions financières. Quand on voulait un joueur, José était toujours prêt à payer un peu plus pour ne pas que le joueur nous échappe" (voir la vidéo). Anigo a d'ailleurs répondu à cette déclaration dans le dernier So Foot de ce mois-ci (lire ici).
Dans FF, Diouf en profite également pour régler ses comptes avec Vincent Labrune, dont la partie de poker-menteur en 2009 avait débouché sur son départ : "Si j'avais voulu être un béni-oui-oui, je serais encore en poste. Mais je ne pouvais pas accepter que quelqu'un se cache dans l'ombre pour parler sans arrêt de moi de cette façon, au nom du propriétaire. Simplement parce que je ne voulais pas faire ce qu'il désirait. Moi, l'OM ne m'a pas permis d'exister, j'avais une fonction et une reconnaissance avant..."
Jean-Claude Dassier en prend également pour son grade : "Dassier je l'ai surnommé "la mascotte". Il restera ça à mes yeux." Dans les colonnes de L'Equipe, Dassier avait déjà réagi aux propos de Diouf : "Monsieur Diouf pense que je n'ai joué qu'un rôle de mascotte dans les succès de l'Olympique de Marseille pendant ma présence. Quatre titres en deux ans, c'est évidemment impardonnable... Je lui dirais simplement que ma responsabilité dans ces succès est équivalente à la sienne dans ses échecs. Monsieur Diouf est un général sans victoire, ça n'en fait pas pour autant un mauvais chef."