Du côté des dirigeants et notamment de José Anigo, présent ce jeudi pour la présentation de Romao, on préfère tempérer la situation.
Une équipe fantomatique sur le terrain contre Nancy, un Mathieu Valbuena ostensiblement énervé, un Joey Barton les nerfs à fleur de peau, un Souleymane Diawara qui tire la sonnette d'alarme : nombreux sont les signes laissant à penser que l'ambiance dans le groupe olympien s'est nettement refroidie ces derniers temps.
Le sujet a été évoqué lundi dans le Talk Show (lire ici), mais du côté des dirigeants et notamment de José Anigo, présent ce jeudi pour la présentation de Romao, on préfère tempérer la situation. "Si vous ça arrange de dire ça, faites-le, mais je vous le dis encore une fois, et cette question, vous pouvez la poser à l'entraîneur qui a le groupe tous les jours, mais moi de ce que je vois et ce que je sais à l'intérieur du groupe, c'est qu'il y a la même cohésion qu'au début de saison. Il n'y a pas de tiraillement, il n'y a rien... après il ne faut pas non plus aller chercher plus loin que ça."
Ce sont pourtant les joueurs eux-mêmes qui laissent paraitre certains signes de tensions dans le groupe, à l'image de Diawara ou de Gignac qui avait tweeté mardi : "Désolé pour mon silence suite à #OMASNL, mais je voulais pas dire de bêtise et être désagréable dans mes écrits".
"Chez les joueurs il y a une nouvelle mode aujourd'hui, celle de tweeter ou d'envoyer des messages sur les réseaux sociaux, note Anigo. Ils le font s'ils en ont envie. Mais Gignac par exemple a eu l'intelligence de dire qu'il n'avait pas envie de parler pour dire n'importe quoi, c'est bien. Après Souley je ne sais pas ce qu'il a dit, mais on était dans le vestiaire tout à l'heure avec lui, il y avait des rires, de la cohésion et du partage. Il n'y a absolument rien de ce que vous sous-entendez..."