Jordan Amavi, latéral gauche de l'OM, évoque son retour en forme et l'influence de Villas-Boas dans cette résurrection.
Retourner le public et voir ton nom applaudi dès le début a dû te faire chaud au coeur ?
Jordan Amavi : "De base, ça ne fait pas plaisir de ne pas être soutenu. J'ai toujours travaillé, je me suis toujours accroché. Aujourd'hui, ça se ressent sur le terrain, je me sens mieux, mes performances sont meilleures. Le public me pousse et je les remercie parce que ça me fait chaud au coeur. Faut que ça continue maintenant."
Peux-tu nous raconter comment ça se passe pour toi quand tu sors à la mi-temps contre Rennes ?
J.A. : "Contre Rennes, ce ne sont pas les sifflets qui m'ont énervé, mais plutôt mes performances. D'en être arrivé là, c'était vraiment le fond à ce moment-là. En sortant, à la mi-temps, je me suis posé plein de questions. Mais je n'ai pas lâché, j'ai continué à bosser et aujourd'hui, je suis récompensé."
Le coach t'a parlé à la mi-temps ?
J.A. : "Il m'a dit que je sortais. On en a parlé le lendemain tranquillement à tête reposée."
Le coach a pris position pour toi à la fin du match. Comment en as-tu pris connaissance ?
J.A. : "On m'a fait le retour. Quand un coach défend un joueur comme ça... C'est magnifique. Je l'en remercie, il m'a beaucoup aidé pour retrouver mon niveau. Je lui rends sur le terrain."
A quel point le coach a compté dans ton retour à ton niveau ?
J.A. : "Il est franc. Il parle français. Il m'a dit ce qu'il attendait de moi, ce qu'il voulait et il m'a demandé comment je me sentais après cette période. Avoir un coach comme ça, qui te parle franchement, ça ne peut qu'aider. Ca tire vers le haut, il apporte cette envie, ces détails qui nous manquaient. Il y a des moments où on aurait pu plonger, mais là on ne lâche pas. Avoir cette mentalité, ce coach-là en tant que personnage, en tant qu'homme et en tant que compétiteur, ça fait toute la différence."