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Interview

Amavi : "Ce n'est pas facile de jouer à l'OM"

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 22/12/2019 à 00:12

Amavi : "Ce n'est pas facile de jouer à l'OM"Amavi : "Ce n'est pas facile de jouer à l'OM"

Jordan Amavi revient sur la 2e place des Marseillais à la trêve et sur sa forme actuelle.

Jordan, l'OM à cette place-là, c'est la grosse surprise de la saison ?

Jordan Amavi : "C'est sûr que ça fait énormément plaisir parce qu'on a bossé et on est récompensé. On finit bien la première partie de saison avec cette 2e place. On va se reposer pour bien réattaquer la 2e partie."

Il suffisait de mettre le premier ce soir ?

J.A. : "On se l'était dit. Après, c'est vrai qu'en 1ère mi-temps, ils ont essayé de nous faire sortir du match en restant par terre, en mettant des coups... C'est leur méthode de jeu, mais bon, on a su rester concentrés malgré quelques actions de jeu. On est revenus, on a mis le pied au plancher, on a accéléré et ça a fait la différence."

Au moment du VAR en fin de 1ère mi-temps, vous n'avez pas eu peur ?

J.A. : "Non, pas de peur, mais ces moments-là sont embêtants. Ces équipes sont difficiles à jouer, mais on a su rester concentré."

Il n'y a que le travail qui vous permet d'être à ce niveau-là ?

J.A. : "Plein de choses entrent en compte. On bosse, il y a le coach qui nous motive, qui est toujours derrière nous et le fait de jouer en équipe avec le coeur et les tripes, ça fait toute la différence, on l'a vu aujourd'hui."

Tu te vois comme le symbole de cet OM qui va beaucoup mieux ?

J.A. : "Je ne sais pas. Dans ce moment-là, tout le monde m'a aidé, le coach également m'a beaucoup aidé, personne ne m'a lâché. Aujourd'hui, ça se ressent sur le terrain. Tout le monde va bien, tout le monde marche dans le même sens. Il faut continuer."

C'était le moment le plus dur de ta carrière cette période-là ?

J.A. : "Ouais, après mes croisés, ouais. Ce n'était pas facile parce que je savais en arrivant que ce n'est pas facile de jouer à l'OM. Jouer dans des clubs comme ça, ça me plait. J'ai connu des bons moments en arrivant, puis j'ai plongé pendant un très long moment. Mais j'ai su relever la tête. Il faut garder ce cap."