Affaire Thauvin : Labrune répond à Paquet

L'affaire Florian Thauvin, est devenue le feuilleton de cette fin de mercato, qui apporte chaque jour son lot de nouvelles infos et de révélation.

Mardi, le joueur lillois ne s'est pas présenté à l'entraînement, ce qui lui a valu les foudres de ses dirigeants qui ont décidé de le sanctionner financièrement (lire ici). Thauvin, qui serait actuellement du côté d'Orléans sa ville natale, réfléchirait aux suites à donner à cette affaire. Si l'attitude du joueur dérange assez dans le milieu du ballon rond, Pierre Mankowski, sélectionneur des U20 tricolores avec qui Thauvin a été champion du Monde il y a quelques semaines, assure que l'ancien bastiais a toujours eu à son égard une attitude exemplaire. "Nous avons une image excellente aussi bien de l’homme que du joueur. Ça a été parfait pendant toute la saison" assure le sélectionneur national sur RMC.

Si l'attitude de Thauvin fait débat, celle des dirigeants marseillais a également été pointée du doigt, notamment du côté du LOSC. Frédéric Paquet le directeur général nordiste a ainsi reproché à l'état major marseillais de monter le joueur contre son club. Des déclarations qui n'ont pas manqué de faire réagir Vincent Labrune dans les colonnes de L'Équipe : "L'OM n'a jamais utilisé de telles méthodes. Si on avait voulu inciter le joueur à aller au bras de fer, on aurait proposé à son conseiller de déplacer l'affaire sur le terrain médiatique. Or le joueur n'a jamais déclaré publiquement qu'il voulait aller à l'OM." Le président marseillais estime donc avoir fait les choses dans les règles.

En attendant, le club nordiste ne serait pas disposé à discuter d'un départ du joueur à moins de 15 millions d'euros, une somme que les dirigeants marseillais se refusent à débourser, comme l'a expliqué un dirigeant marseillais dans Aujourd'hui en France  : "Nous ne voulons pas tomber dans la surenchère. L’entourage du joueur sait que nous avons fait jusqu’ici le maximum en formulant cette dernière proposition supérieure au prix du marché." Le bras de fer se poursuit donc...