Abriel: "Surpris de marquer autant au Vél"

Après la victoire des siens au Vélodrome face à l'OM, l'ancien Olympien Fabrice Abriel a livré son sentiment sur cette qualification.

Fabrice, c'est une soirée de rêve ?

Fabrice Abriel : "C'était compliqué pour nous avant de jouer, car on enchaîne, et on a une équipe jeune, avec beaucoup de blessés. Pour rigoler, je leur ai dit de jouer comme en Gambardella, puisqu'ils l'ont gagné il n'y a pas si longtemps. Au-delà de ça, l'état d'esprit est irréprochable. On a quand même pris beaucoup de buts, on en a marqué aussi. On est à moitié heureux, mais on ne va pas se plaindre, on est au Vélodrome, et dans ces conditions-là, on ne crache pas dessus."

Tu es en train de dire que l'OM n'a pas le niveau de la Gambardella ?

F.A. : "Non, nous avions le niveau de la Gambardella avant de jouer le match. Après, ils se sont transformés. Ils ont joué avec la fougue de la jeunesse. Avec des erreurs, mais aussi de la qualité et un potentiel par moment. Je suis très content pour eux."

Tu es surpris de voir l'OM à ce niveau-là ?

F.A. : "Surpris de marquer autant de buts au Vélodrome. Par moments, je les ai sentis assez sereins, capables de marquer à tout moment, comme quand ils sont revenus à 2-2. Par contre, dans le dernier quart d'heure, on les a sentis en difficulté."

Tu as discuté avec tes anciens partenaires ?

F.A. : "Non, je n'ai pas eu le temps. J'ai parlé un peu avec André Ayew que j'ai croisé. Je voulais savoir quand il allait revenir, et si Jordan et lui allaient bien. Mais sinon, je n'ai pas eu le temps de parler."

Tu as pris ton pied ?

F.A. : "Oui, mais j'ai envie de relativiser, car cette équipe est jeune, et j'ai envie de la protéger par rapport à ça. Qu'elle continue à bien progresser, en silence. Ce n'est qu'un 16e, même si on a gagné au Vélodrome. La route est encore longue. Le match important, c'est celui de samedi prochain."

Toi qui as connu le Vélodrome plein, c'était un peu triste...

F.A. : "Il était en travaux (rires)."