Abriel : "Marseille, c'est la folie"
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 08/11/2014 à 16:15
Fabrice Abriel explique au Phocéen pourquoi l'OM est apprécié à Paris, notamment en banlieue, où le PSG ne séduit pas.
Il fait partie de ces joueurs à avoir porté les deux maillots. Formé au PSG, il a évolué sous les couleurs olympiennes entre 2009 et 2011. Fabrice Abriel se confie au Phocéen, avant le Clasico.
Fabrice, tu fais partie de cette équipe qui avait réussi à s'imposer 3-0 au Parc en février 2010. C'est la dernière victoire de l'OM à Paris...
Fabrice Abriel : "C'était un grand match de notre part, on avait été très costaud, très solide. C'était une équipe du PSG un peu fragile à cette époque, pas le PSG d'aujourd'hui."
Dans la banlieue parisienne, il y a énormément de supporters de l'OM, tu confirmes ?
F.A. : "Dans toutes les banlieues. Mes amis sont à 80% pour Marseille. Aujourd'hui, ça change peut-être un petit peu. Moi, je suis de la génération d'avant. 93, ça tombe dans notre adolescence."
Il y a un problème avec le Paris Saint-Germain à Paris ?
F.A. : "Il n'y a pas de problème, mais le PSG a toujours eu du mal à plaire aux jeunes parisiens, aux banlieusards. Ils ont toujours eu du mal à les convaincre. C'est un public exigeant, c'est un peu le show-business. Ce n'est pas comme à Marseille, quand on y voyage, on se rend compte que c'est la folie. C'est une histoire de générations."
Et toi, tu étais pour l'OM aussi ?
F.A. : "Quand j'étais tout petit, j'étais pour Marseille, parce qu'ils avaient été deux fois en finale de la Ligue des Champions. Après, comme j'ai été formé au PSG, j'ai pris l'empreinte du Paris Saint-Germain. Quand tu es joueur, tu voyages, et tu n'as plus cette identité bien marquée."
L'OM peut gagner dimanche ?
F.A. : "C'est jouable. Quand on joue au Parc, il faut jouer sans complexe. Le jeu de Marseille est le même à domicile et à l'extérieur. Ils vont chercher haut l'adversaire avec un gros pressing, quelle que soit la qualité technique de l'adversaire. L'OM joue sur ses forces."
> L'interview de Fabrice Abriel en vidéo ci-dessus.