Abdullah : "Xavi Iniesta ou Xavi Alonso"
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 26/09/2012 à 19:45
Le jeune Rafi Abdullah a vécu sa première conférence de presse à la Commanderie. Calmement, il parle de lui, de son arrivée dans le groupe pro, de ses idoles...
Le jeune Rafi Abdullah a vécu sa première conférence de presse à la Commanderie. Calmement, il parle de lui, de son arrivée dans le groupe pro, de ses idoles...
Rafidine, comment vis-tu ton premier passage devant la presse ?
Rafidine Abdullah : "Ça fait bizarre ! Mais ça fait partie du métier, il faut qu'on s'adapte, qu'on s'habitue."
Quels sont les joueurs qui t'aident et te conseillent ?
R.A. : "Il y a surtout Jordan et André qui me mettent à l'aise, car ils savent comment ça se passe puisqu'ils viennent aussi du centre. À mon poste, il y a Benoît Cheyrou et Charles Kaboré qui me donnent souvent des conseils et m'aident à progresser."
Comment passe-t-on des stades de CFA, au Vélodrome ?
R.A. : "C'étaient pas des stades pourris (sourires), mais le Stade Vélodrome, c'est une autre planète ! Quand depuis tout petit on va au stade, en tribunes, et que d'un coup on annonce ta rentrée, c'est sur que c'est bizarre, surtout dans ta ville."
Est-ce que tu as tendance à jouer avec le frein à main, à ne pas trop monter ?
R.A. : "D'abord, j'essaye de faire ce que le coach et les joueurs me demandent. C'est vrai qu'offensivement des fois je me retiens. Mais je préfère être milieu défensif qu'offensif, car il y a déjà beaucoup de joueurs, Amalfitano, Valbuena, André et Jordan Ayew. Moi je vais essayer de me contenter vraiment de mon boulot au milieu, mais je sais que je dois encore plus me lâcher."
Tu as un modèle à ton poste ?
R.A. : "C'est pas forcément des milieux défensifs, mais Xavi Iniesta, ou Xavi Alonso au Real. Sinon, Mickäel Essien."
As-tu gardé des contacts avec la génération 94, tes anciens partenaires ?
R.A. : "Oui, toujours. Je vais aux vestiaires quand je peux, je suis au Centre souvent. Ça n'a pas changé. Ils me félicitent, on s'envoie des messages, on est à l'école encore. Ça se passe comme d'habitude !"