Abdallah : "Je suis fautif et j'assume"

Après la défaite face à Reims, Kassim Abdallah ne s'est pas défaussé. Il assume complètement sa faute sur le premier but champenois

Kassim, quelle est ta réaction après cette défaite ?

Kassim Abdallah : "On ne va pas se mentir, il faut que sur le terrain, on soit irréprochables. On a été bons dans l'état d'esprit, dans les intentions, dans l'envie, on a tout mis. Mais on a fait des erreurs d'inattentions qui nous ont coûté ces buts et les trois points. Il faut retenir le positif, car on s'est battu, on n'a rien lâché, on a tout donné. Maintenant, on sait qu'on doit travailler sur la concentration, car de petites erreurs nous coutent des buts à chaque fois. C'est frustrant et désolant. On fait bien les choses, mais on n'y arrive pas. On va travailler, rester solidaires, et faire en sorte d'inverser la vapeur."

On te sent vraiment touché...

K.A. : "Je suis touché, car je suis fautif sur le premier but, et je ne vais pas me mentir, le fait de manquer de temps de jeu, c'est des conneries. Je ne dois pas me faire avoir par la trajectoire du ballon, je sais que je peux jouer ce ballon de la tête si je suis un peu plus concentré. Ça amène la faute, et sur le coup franc, c'est encore moi qui contre la balle... À un moment donné, si ça m'arrive, c'est que ça doit m'arriver. J'assume, je sais que je suis fautif sur cette action, mais on ne peut pas en vouloir au coach, aux joueurs. Tout le monde a mis du sien. L'état d'esprit et l'envie y étaient, on a tenté, mais il y a toujours cette malchance et ce manque de concentration qui fait qu'on prend ce but après âtre revenu à 2-2."

Cette défaite, tu la prends pour toi ?

K.A. : "Oui, je l'assume complètement, le premier but surtout. La défaite, c'est l'équipe, mais je sais que le premier but est pour moi. Je ne me cache pas derrière le fait que je manque de temps de jeu ou quoi que ce soit. C'est comme ça, c'est le foot. Je ne suis pas un enfant. Il faut se relever et travailler, c'est comme ça. Maintenant, que le public nous siffle, c'est complètement normal, car le public marseillais est exigeant. On ne peut pas nous reprocher le manque d'investissement ou d'envie."