Il a dû démarrer la partie avec une coque en silicone sur son métatarse souffrant. Ça ne l’a pas empêché de délivrer son équipe....
Il a dû démarrer la partie avec une coque en silicone sur son métatarse souffrant. Ça ne l’a pas empêché de délivrer son équipe. Entretien avec André Ayew, une certaine définition de l’abnégation.
André ce but c’est une délivrance ?
André Ayew : "C’est vrai que ça fait plaisir, ça fait un moment que je n’avais pas marqué en Ligue 1. C’est pas pour parler, mais ce n’est pas le plus important, le plus important c’est qu’on gagne. Après tant mieux pour l’équipe, mais si c’est quelqu’un d’autre je suis aussi content. Il faut garder ça. C’est vrai que ça fait un moment que je ne suis pas très bien. Mais je commence à remonter, petit à petit, je commence à retrouver mes sensations. A chaque fois que je remonte, il y a un petit truc, une blessure qui revient, mais malgré ça, je ne pense pas aux critiques. Moi je sais ce que j’ai, je sais ce que je fais. Tant que je fais mon boulot et que je satisfais mon coach et les coéquipiers, c’est le plus important."
Vous avez retrouvé votre spontanéité du début de saison.
A.A : "En deuxième mi-temps surtout, il y a eu beaucoup de mouvements. Sur un terrain très difficile, très lourd. J’espère que cette victoire va nous lancer dans la suite de ce championnat. Après, si on a encore une série de victoires tant mieux. Mais il y aura encore une période difficile, maintenant il faudra mieux savoir la gérer. On ne va pas s’enflammer sur une victoire, on va essayer de confirmer ça avec un autre match et de la détermination."
Toi et ton frère, à Paris et à Ajaccio, vous avez été chahutés distinctement...
A.A : "Je ne prends pas ça au sérieux. Quand on est des joueurs comme moi et mon frère, on représente ce club, on représente la formation, on représente mon père, l’époque … Surtout quand on travaille bien, c’est normal. Quand on devient le meilleur ami des supporters adverses, je crois qu’il faut se poser des questions."
Qu’as-tu pensé du match de Jordan ?
A.A : "Je suis content. Il prouve qu’il postule pour une place de titulaire. C’est vrai que c’est frustrant pour lui. Aujourd’hui il a encore prouvé qu’il peut être décisif dans les moments difficiles. Il travaille et je sais, il sait que ça va finir par payer s’il continue à travailler comme il le fait."