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Interview

Diouf : "Plus facile pour l'OM à Lyon"

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 09/03/2013 à 17:53

Diouf : "Plus facile pour l'OM à Lyon"Diouf : "Plus facile pour l'OM à Lyon"

Selon l'ancien président, le match à Lyon s'annonce moins périlleux que la réception d'un cador au vue des caractéristiques de cet OM.

L'OM n'a plus gagné à Gerland depuis l'automne 2007. Pourtant, même si l'équipe d’Élie Baup ne s'est pas montré particulièrement à son aise face aux cadors du championnat, l'espoir est de mise. "Sur un match comme ça, l'OM est capable de créer la surprise. Contre Paris, il y avait des joueurs capables de faire la différence individuellement à tout moment. Ce n'est pas le cas à Lyon, où je pense que l'on peut rivaliser. Au moins sur le onze de départ" explique Fabrice Celeschi (voir la vidéo). Sur le plateau, Pape Diouf est du même avis: "Jouer à Lyon, c'est plus abordable que certains matchs que l'OM a eu à jouer à domicile. On l'a même vu à Paris en championnat, où les Marseillais ont joué alors que le PSG était sous le coup de sa défaite à Sochaux".

Chroniqueur chez Les Specimens sur Canal +, Diouf suit attentivement la Ligue 1. Il a donc son avis sur les compétences d’Élie Baup. "Je suis assez sceptique sur le mythe de l'entraîneur-gourou. Ceux qu'on considère comme les meilleurs entraîneurs du monde, j'aimerais les voir avec un carnet de chèques moins garni, pose-t-il d'abord, comme pour démystifier la fonction. De nos jours, toutes les préparations se valent. Le bon entraîneur, c'est celui qui parvient à tirer le maximum de ses hommes".

De quoi donc en déduire que Baup en fait partie. L'ancien journaliste n'est pas aussi catégorique rappelant que l'équipe marseillaise n'a pas de projet collectif cette saison : "C'est ce qui la rend si peu enthousiasmante et souvent en difficulté face à des adversaires présumés plus faibles". Pour Romain Canuti, il appartient donc aux trois milieux offensifs de se créer une réelle complicité : "Car quand on parle de faire le jeu, ce n'est pas vers Alaixys Romao que l'on se tourne".