Veretout : "Marseille n’a pas facilité la tâche"
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 11/12/2024 à 10:17
Cet été, Jordan Veretout a quitté l’OM pour rejoindre Lyon contre 4 millions d’euros. Mis de côté avec l’arrivée de Roberto De Zerbi, le milieu de 31 ans est revenu sur ce départ difficile et tardif, marqué par des négociations stressantes lors d'un entretien accordé au Progrès.
Avec l’arrivée de Roberto De Zerbi à l’Olympique de Marseille, plusieurs joueurs cadres ont été poussés vers la sortie. Parmi eux, Samuel Gigot et Pau Lopez ont quitté le club, tandis que Chancel Mbemba n’a pas joué la moindre minute cette saison. Jordan Veretout, lui aussi, a subi les conséquences des bouleversements tactiques opérés par l’OM. Transféré à Lyon pour 4 millions d’euros, le milieu de terrain de 31 ans est revenu sur cette période délicate dans un entretien accordé au Progrès. "Le mercato d’été a été un peu difficile pour moi. Je pensais avoir fait de bonnes saisons avec Marseille, et puis, au final, on te dit de partir", a-t-il confié, alors que ce dernier avait encore un an de contrat, assorti d’une option obligatoire en cas de 50 % des matchs disputés comme révélé lors d'un entretien réalisé dans nos colonnes.
Après un départ tardif en tant que joker, le milieu français n’a pas caché sa frustration : "Ça a été difficile à encaisser. Je ne pensais pas en arriver là. Je me disais, bon, ça va, j’ai fait deux bonnes saisons, je vais retrouver facilement. Mais ça tardait, tardait, il n’y avait rien…" Les négociations ont été compliquées jusqu’aux derniers jours du mercato. "C’était les derniers jours de mercato, on était un peu en stress. Marseille n’a pas facilité la tâche, ce qui fait que les négociations ont pris du temps", a-t-il ajouté.
OL. Jordan Veretout: «Cétait important pour moi de poursuivre dans un grand club» https://t.co/OJg7Fc1QJI #TeamOL #OL
Le Progrès OL (@LeProgresOL) December 10, 2024
Finalement, c’est grâce au propriétaire de l’OL, John Textor, que la situation s’est débloquée. "Le propriétaire nous a dit de ne pas s’inquiéter : ‘‘Il y a un joker et ce sera Jordan’’. J’étais un peu plus rassuré, et ça s’est fait les jours suivants."