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Autour de l'OM

Vente : c'est quand le tour de l'OM ?

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 07/06/2016 à 07:00

Vente : c'est quand le tour de l'OM ?Vente : c'est quand le tour de l'OM ?

Le mois de juin sera capital pour l'avenir à court, mais aussi à long terme de l'Olympique de Marseille. Depuis l'annonce de Margarita Louis-Dreyfus, il y a deux mois, le 13 avril 2016, aucune annonce n'est venue rassurer les supporters sur l'avenir du club, entraînant fantasmes et grosses inquiétudes. Pendant ce temps-là, en Europe, d'autres clubs sont vendus. Au tour de l'OM ?

Le marché anglais est attractif

Le championnat de France est-il attractif ? Oui et non. La Ligue 1 se situe dans la deuxième division des championnats, derrière l'Angleterre, l'Espagne, L'Allemagne et l'Italie. En France, peu de clubs ont été vendus ces dernières années. Outre l'ogre qatari, qui s'est emparé du PSG avec succès, des Russes ont acheté Monaco en y réalisant de grosses ventes mais en renouvelant chaque année leur effectif, des Azéris ont plombé le RC Lens, l'Américain Vincent Volpe a repris Le Havre et Sedan s'est trouvé un prince saoudien qui rêve de Ligue des Champions mais qui devra encore se farcir le National, puis la Ligue 2. A côté de ça, Nice enchaîne les échecs pour des entrées dans le capital et bien sûr, l'OM est à vendre depuis deux mois. Les acheteurs potentiels orientent leurs regards vers la Premier League, forcément, où les droits télés colossaux permettent de voir venir. C'est ainsi que Swansea a été vendu cette semaine à un duo d'Américain (60% des parts pour 127 millions d'euros), qui un temps s'était penché sur l'OM mais avait trouvé porte close, malgré la mise en vente officielle. Un autre investisseur qui cherchait un club en cette intersaison a trouvé l'objet de ses désirs. Les Chinois de Suning, qui auraient aussi été repoussés par l'OM, ont racheté l'Inter de Milan (70% des parts pour 270 millions d'euros).

Pas si long que ça de vendre un club

Si certains bruits font état d'une certaine logique dans la lenteur des transactions, le cas du rachat de Swansea interpelle. En effet, Maître Thierry Granturco, qui représentait les intérêts du consortium américain qui a racheté le club gallois, faisait part de son intérêt pour l'OM sur Le Phocéen le 14 mars, alors que le club n'était pas encore officiellement à vendre. Il avait alors trouvé porte close : "Nos premières tentatives de contact officiel avec Igor Levin (avocat de MLD) remontent à un mois (février, ndlr), jusqu'à ce lundi matin, où nous avons encore formulé une demande officielle, et il ne nous a toujours pas répondu. Avant de passer à autre chose, nous tentons donc de faire passer le message en communiquant, sachant que cela finira par remonter au plus haut niveau. Les grosses retombées économiques immédiates sont aujourd'hui en Angleterre, il ne faut pas se leurrer, mais beaucoup moins en Espagne. En regardant le cahier des charges, on se dit que l'OM entre parfaitement dans le cadre de ce que notre client recherche avec l'Espagne. C'est la raison pour laquelle nous l'avons convaincu de se pencher sur Marseille, même s'il ne tardera pas à se demander pourquoi il n'obtient pas de réponse de la part du club. Nous allons donc insister encore quelques jours avant de passer à autre chose" (voir vidéo ci-dessous). L'OM a-t-il manqué le rachat par de parfaits investisseurs. L'avenir, sous le prisme du futur de Swansea, le dira. En attendant, si l'on se fie aux dates, il aura fallu environ trois mois pour boucler ce dossier de rachat. Une vente avant la fin juin, s'il y avait des intéressés, ne serait donc pas à exclure.

La politique de la terre trop brûlée...

Reste qu'il faut trouver des investisseurs intéressés par le dossier olympien. Et là, ce n'est plus la même limonade. S'il a été demandé à Vincent Labrune de faire le ménage à l'OM depuis sa prise de fonction, le président olympien a sans doute pris sa mission trop à coeur. L'actif joueur (les éléments sous contrat) s'amenuise d'année en année jusqu'à cet été où il faut compter les joueurs à valeur marchande sur les doigts d'une main (Batshuayi, Nkoudou et Mendy, voire Diarra si le club n'est pas obligé, comme il faut le craindre, de le céder pour une bouchée de pain). Autre erreur critique, les joueurs qui partent libre, représentant un manque à gagner supérieur à 50 millions d'euros - fourchette basse - sur ces deux dernières intersaisons (Gignac, Ayew, Nkoulou, Fanni, Morel, Romao et probablement Mandanda). La reprise de la commercialisation des abonnements par le club pourrait être un argument si la menace d'un Orange Vélodrome désert ne planait pas sur la saison prochaine. Quant à l'assainissement du "contexte marseillais", les récentes affaires dévoilées par le Canard Enchaîné ne rassureront pas forcément les investisseurs. Qui osera prendre le risque de redonner vie à l'OM ? Et surtout quand ? Le feuilleton ne demande qu'à se terminer...