Un classique toujours bouillant ?
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 28/02/2018 à 12:02
À la veille de la première manche en championnat, Dimitri Payet avait allumé une petite mèche en déclarant que le PSG ne jouait pas en équipe contrairement à l'OM, "le plus grand club français", selon lui. Sur le terrain, cette déclaration n'a pas spécialement attiré les foudres de l'adversaire sur lui, mais il a passablement énervé les Parisiens en expliquant à l'arbitre, selon les dires de Thiago Silva, que lui et ses coéquipiers pourraient se charger de Neymar si ce dernier continuait ses provocations.
De quoi pimenter un peu la deuxième manche de ce soir, même si l'arbitrage d'aujourd'hui ne permet plus d'assister aux distributions de marrons de la grande époque, comme le regrettait hier mardi Adil Rami en conférence de presse : "Dimanche, l'arbitre a surprotégé les joueurs et c'est devenu ennuyeux. On n'a pas vu un match d'hommes. Je regrette les PSG-OM des années 90, quand il fallait donner son corps à la science" (vidéo).
Avec onze cartons distribués dimanche dernier, M. Bastien a démontré que la poésie de ces années-là n'avait plus cours. Le Classique est aujourd'hui sous haute surveillance, sur le terrain et en dehors. Dans L'Equipe, Pascal Olmeta se souvient notamment du car olympien caillassé avant d'arriver au Parc. "C'était bien, regrette avec nostalgie le gardien corse. Ça ne nous déstabilisait pas, au contraire ! Pour nous, c'était un combat avant tout. Quand on devait mettre des coups, on les mettait". Même chose pour Manu Amoros : "On était tous des grands joueurs, mais on n'avait peur de rien. On mettait de l'agressivité dans le bon sens du terme".
Normalement, on ne verra rien de tout ça ce mercredi soir sur la pelouse du Parc des Princes. Ceci dit, avec l'enjeu et les accrochages de dimanche dernier, quelques tacles à la limite ne sont pas à écarter. A voir...