Tudor : "Transformer cette colère en positif"

Question : Match important dimanche, est-il difficile à préparer ?

Igor Tudor : "C’est un match difficile, après deux défaites qui font mal. La meilleure façon de réussir à se relever et de se relancer, c’est en faisant un bon match. On n’a plus le temps d’être tristes. Si les joueurs sont en colère, il faut l’utiliser sur le terrain pour la transformer en quelque chose de positif. Il nous reste 13 matchs devant nous pour réussir à obtenir cette deuxième place, ou rester à cette place-là, c’est notre objectif. Ce sera dur mais on doit y arriver, on a les outils pour le faire."

Sanchez a dit que c’était la pire défaite de sa carrière. Comment faites-vous pour vous relever de cet échec et mobiliser tout le monde ?

Tudor : "On réussit à aller de l’avant avec la force mentale, que tout le monde doit réussir à exprimer. C’est le football, on n’a pas le temps de pleurer, d’être tristes. Il y a deux jours qui sont passés (depuis Annecy), on est encore désolés. Personnellement, je suis désolé pour mes joueurs, les supporters et le club après ce que l’on avait fait pour arriver ici, ça semblait juste une formalité, un match à notre portée. On n’a pas vraiment le temps pour analyser tout ça. Il faut qu’on aille de l’avant, que l’on commence à pédaler avec toutes les forces qu’on a et se concentrer sur les matchs qui viendront en faisant de notre mieux. Comme je l’ai dit, il reste encore 13 matchs, il faut qu’on prenne les matchs les uns après les autres de la meilleure des façons, avec notre jeu. On a un beau football, une équipe sérieuse et concrète, avec comme toutes les équipes, des qualités et des défauts. Je pense qu’on a vraiment la possibilité de faire de notre mieux. Ce sera vraiment un championnat qui nous tiendra en haleine jusqu’à la fin."

Au regard du classement et de vos derniers résultats, match déterminant. Victoire ou crise en fonction, qu'est ce que vous en pensez ?

Tudor : "Ce que vous me demandez, c’est quelque chose que je transmets à mes joueurs au quotidien. C’est le monde extérieur, des médias et de l’information. Les informations sont soit blanches soit noires. Ce que j’essaie d’apprendre à mes joueurs, une fois par semaine, de l’extérieur, c’est soit blanc soit noir. Il y a 3 jours, tout était blanc, on était la meilleure équipe, la plus forte, maintenant on est devenu l’équipe la plus nulle, mauvaise. Mais cela, c’est d’un point de vue extérieur, j’essaie vraiment d’éduquer les joueurs, qui sont souvent jeunes et qui manquent un peu d’expérience sur cela. Cette vision extérieure n’est pas la réalité."