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Top 10 : revanches "à la marseillaise"

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 12/06/2012 à 17:03

Top 10 :  revanches "à la marseillaise"Top 10 :  revanches "à la marseillaise"

Joue là comme Nasri. Ces dernières années au Vél, les Olympiens ont pris l’habitude de remettre les choses au point juste après avoir marqué...

Si la célébration du but de Nasri fait débattre une bonne partie de l’Héxagone, elle ne choque pas vraiment à Marseille. Peut-être parce que ces dernières années au Vélodrome, les joueurs ont pris l’habitude de remettre les choses au point juste après avoir fait trembler les filets. Top 10.

10 – Florian Maurice contre Monaco, saison 2000/2001

Certes, il n’a pas marqué. Mais son message avait le mérite d’être clair, puisqu’il était même inscrit sur son t-shirt. Pour un dernier match de l’année civile importantissime contre Monaco, Florian Maurice fait son entrée en jeu après avoir été blessé depuis la deuxième journée. Quelques minutes plus tard, il offre une balle de but à Georges Weah qui s’offre un doublé. « Flo » fait alors une Ravanelli, met son maillot sur la tête pour laisser apparaître le message de son t-shirt : "Merci à ceux qui m’ont soutenu. Pour les autres…"

9 – Stéphane Mbia contre Nancy, saison 2011/2012

Fin décembre, l'OM se remet à gagner, surtout quand Stéphane Mbia joue. Le porte-bonheur du groupe ne veut donc surtout pas perdre à Nancy. C'est donc lui qui remet les pendules à l'heure en redonnant l'avantage à l'OM juste après l'égalisation nancéienne. Pour fêter sa magnifique tête décroisée, le Camerounais s'en va jeter un regard noir en direction du banc de touche de l'OM ! Valbuena est même obligé de calmer son coéquipier (voir photo). Deschamps était-il visé pour ses remarques envers le joueur quelques minutes auparavant ? "Non, c'était pour dire les gars il est hors de question qu'on perde ce match" nous confiera Steph' avant de rajouter : "Bon, c'est vrai des fois, les fils se touchent quand tu marques un but, tu peux faire n'importe quoi".

8 – Ibrahima Bakoyoko contre Paris, saison 2000/2001

 Au moment où il libère le stade en taclant un centre à ras de terre dans le but du virage sud, Bakayoko ne sait pas ce qu’il fait. Puis, au moment où tous ses coéquipiers se jettent sur lui, il s’extirpe, montrant le public du doigt. "Les supporters ont tout oublié de mon début de saison. On fait pas exprès de ne pas marquer, donc ce but m'a fait plaisir. Et puis je n'avais pas la confiance de l'entraîneur".

7 – Mathieu Valbuena contre Lorient, saison 2011/2012

Mais à qui s’adressait « Petit Vélo » ? A son coach, avec qui il n’a pas toujours eu les meilleurs rapports ? Et ses équipiers, qui ne donnaient pas tout ? Au public ? Il le dira peut-être dans un second livre. Mais en décembre dernier, lorsqu’il égalise d’une somptueuse frappe enroulée plein axe aux trente mètres face à Lorient, il tire franchement la gueule. Quelques minutes plus tard, le Vélodrome vivra un moment de fusion intense. Grâce à Valbuena, qui obtient le coup franc qui amène la libération de Cheyrou.

6 – Georges Weah contre Monaco, saison 2000/2001

« Mister George » le déclarait après coup : "Quand il met les chaussures rouges, c’est que c’est important". Pour ce fameux match contre Monaco, celui de Maurice aussi donc, le Ballon d’Or 95 avait répondu à l’ouverture du score de Simone. Et il avait marché ensuite en direction du poteau de corner en regardant le virage nord, mettant ses mains derrière ses oreilles, comme pour signifier que le public devait plus tenir son rôle de douzième homme.

5 – Jordan Ayew contre Nice, saison 2011/2012

Jordan Ayew est un garçon à fleur de peau. Lorsqu'il réussit une passe décisive (pour Lucho, à Rennes), il fond en larmes. Et quand il marque face à Nice le but de la victoire dix minutes après son entrée en jeu, il se fend d'un "chut" en direction des supporters, avant de mettre ses mains derrière ses oreilles. Surprenant, car le cadet des Ayew n'était pas malmené par les critiques. Sur le Talk Show (voir vidéo ci-contre), Mbia dira que Jordan avait en fait surement dû faire un pari avec des amis à lui. Du style, ce soir tu ne marques pas ! 

4 – Samir Nasri contre Lens, saison 2007/2008

Samir Nasri aime bien qu'on le surnomme le Petit Prince de Marseille. Mais quand on lui colle l'étiquette de nabab et de vizir (Pape Diouf après la défaite au Zenit), Nasri digère mal. La presse enfonce le clou, si bien que le match suivant, quelques jours après, Nasri fête son but à Lens le doigt devant la bouche. En l'honneur de ceux qui l'ont critiqué. "C’était ma petite réponse pour eux". Comme un symbole d'une saison difficile pour le grand espoir olympien dont les Marseillais attendaient davantage. Deux mois plus tard, Nasri jouera son dernier match avec l'OM et s'en ira traverser la Manche.

3 – Steve Marlet contre Ajaccio, saison 2003/2004

Le match piège. Si l'OM ouvre le score rapidement, les Corses égalisent sur corner à la 75e. Il faut gagner absolument, forcément, et il reste peu de temps. Steve Marlet rentre en jeu et il se fait alors copieusement siffler par le Virage Sud. Pourtant, à la dernière minute, l’ancien de Fulham suit bien une offensive et pousse le ballon au fond des filets. Il enjambe alors les encarts publicitaires et incite les supporters à changer d’avis sur sa personne. Plutôt fair-play.

2 – Christian Gimenez contre Metz, saison 2005/2006

Janvier, le mois de la coupe de France. Les fameux premiers tours sur France Télévision, avec les gros sponsors… et la revanche de Gimenez. Le monsieur but du FC Bâle n’a pour l’instant trouvé les filets que lors de son premier match. Là, alors que plus personne n’y prête attention, il double son score. S’en suit alors une scène pleine de pitié où il va taper du pied dans le panneau publicitaire jusqu’à le casser, s’y attraper le pied et se ramasser. Un autre moyen de marquer l’histoire du club.

1 – André-Pierre Gignac contre Toulouse, saison 2010/2011

Depuis son magnifique doublé à Sochaux, André-Pierre Gignac enchaîne les maladresses (ah ! ce lob raté à Old Tradford !). En passe de perdre sa place de titulaire, c'est depuis le banc qu'il assiste à la domination de son ancien club Toulouse qui mène 1-2 au Vél'. Alors que la défaite se rapproche, Gignac rentre à l'heure de jeu et égalise à cinq minutes de la fin. Devant le virage Nord, il tombe le torse et lance : "Et alors !" Après la rencontre, il niera avoir voulu provoquer les supporters. "C'était ma manière de les haranguer, de dire que ce n'était pas fini". L'OM et Gignac, c'est de toute façon une histoire d'amour tumultueuse faîte avant tout d'incompréhensions.

(Photos © Le Phocéen)