Qui sont les principaux dangers à Trélissac ?

Ce dimanche à 14h30, les Olympiens affrontent le Trélissac FC au stade Beaublanc de Limoges pour le compte des 32es de finale de la coupe de France. A priori, pas de véritable danger pour le groupe de l'OM d'André Villas-Boas, même si ce dernier a choisi de se priver de plusieurs titulaires comme Mandanda, Sanson, Kamara ou Amavi. Ceci dit, l'écart de trois divisions entre les deux équipes joue largement en faveur de l'OM, déjà vainqueur des Périgordains à deux reprises au même stade de la compétition en 2010 et 2016 sur le score de 2-0. Toutefois, il est intéressant de se pencher sur cette équipe de National 2 et sur ses joueurs, dont plusieurs ont connu le haut niveau.

On peut citer, par exemple, l'avant-centre sénégalais Mohamed Soly, qui a été pro à Guingamp, puis à Amiens, en Bulgarie et à l'AS Cannes. Solide (1m85) et expérimenté (30 ans), il peut poser des problèmes à la défense centrale olympienne. Au milieu, on pense aussi à Nicolas Bigné (30 ans), passé par Getafe et qui a effectué une grande partie de sa carrière dans les divisions inférieures espagnoles. En défense, il y a également de la qualité avec le latéral gauche Lassana Diakhaby (24 ans), formé à Troyes et passé par Angers, ou encore le capitaine Ange Gnaleko (32 ans), défenseur axial ivoirien formé à l'AS Cannes et passé par Guingamp lui aussi. On pense également au latéral droit Maxime Aguad (23 ans), formé à Clermont et qui évoluait à Andrézieux la saison dernière, que l'OM connait bien...

Pas de grands noms, évidemment, mais une grande majorité de joueurs formés au haut niveau, comme l'expliquait cette semaine au Phocéen le président du Trélissac FC Fabrice Faure : "On dit club amateur, mais on a beaucoup de contrats fédéraux avec des joueurs qui sortent de centres de formation professionnels. Certains travaillent à côté, mais ils ont quand même cinq entraînements par semaine. Aujourd'hui, le National 2 est un championnat assez relevé, avec des joueurs qui sont passés très près de la L1 ou la L2. Ils ont les moyens techniques et physiques de rivaliser avec ceux qui étaient leurs partenaires il n'y a pas si longtemps". Le staff olympien le sait parfaitement, mais il n'est jamais inutile de le rappeler...