Quel est le meilleur système pour l'OM ?
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 17/03/2021 à 15:00
L'Argentin a utilisé deux schémas distincts lors de ses deux premiers matchs. A la fin de l'article, donnez-nous votre préféré !
Deux matches, deux victoires, et carton plein pour les débuts de Sampaoli à l'OM. Six points qui redonnent du baume au coeur aux supporters de l'OM, et un contenu qui laisse entrevoir un réveil des joueurs sur le terrain. Evidemment, tout n'a pas été parfait, que ce soit face à Rennes (1-0) ou Brest (3-1), avec des victoires arrachées dans les arrêts de jeu et de grosses périodes durant lesquelles l'OM a été dominé dans le jeu. Mais le coach argentin, qui reconnait lui-même qu'il y a encore beaucoup de travail à effectuer pour arriver à développer le football qu'il souhaite, a déjà démontré qu'il était capable d'influer sur le résultat en adaptant ses schémas en cours de match. C'est déjà énorme et cela mérite justement de se pencher sur ses deux systèmes préférentiels depuis son arrivée.
Le schéma de départ en 5-3-2
C'est le système qu'il avait annoncé à ses joueurs dès son arrivée. Sampaoli avait remarqué la fébrilité de la défense olympienne, mais aussi l'isolement chronique des attaquants. D'où le renforcement de la base arrière dans sa largeur tout en s'équipant pour basculer en surnombre après la récupération du ballon. Problème : l'OM ne semble pas avoir les joueurs pour briller dans cette organisation, notamment au milieu où il a été dominé par les adversaires. L'Argentin ne lâchera pas ce système pour autant, et le retour d'un Rongier au milieu sera d'un grand secours, là où Thauvin n'a pas le volume pour assurer une bonne gestion de la largeur. On l'a vu notamment lors des transversales des adversaires. Face à Rennes, Sampaoli a su corriger en passant en 5-4-1 avec l'entrée de Luis Henrique à gauche. Une piste pour les futures rencontres.
Le 4-5-1 salvateur du dernier quart d'heure face à Brest
Contrairement à la légende, Sampaoli n'est pas un extrémiste de la défense à trois centraux. Que ce soit avec le Chili, l'Argentine où lors de ses deux dernières années au Brésil, il a même plus souvent évolué avec une ligne classique de quatre derrière. En difficulté dans le jeu face à Brest le weekend dernier durant une grosse demi-heure, l'Argentin a choisi de sortir Alvaro Gonzalez pour passer dans un 4-4-2 qui était surtout un 4-5-1, en remaniant complètement le milieu. Les entrées de Gueye et Cuisance ont permis de densifier le secteur sur toute la largeur, et celle de Luis Henrique en milieu offensif gauche a une nouvelle fois fait la différence, tant dans la dernière passe que dans sa capacité à étirer la défense bretonne. On se souvient qu'au cours de la Copa America 2015 qu'il a remportée avec le Chili, ce sont les joueurs qui lui avaient demandé ce changement en cours de compétition. Il ne serait pas étonnant de le voir opter de plus en plus souvent pour ce schéma pour le reste de la saison.