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Que devient Cédric Carrasso ?

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 22/10/2005 à 22:54

Que devient Cédric Carrasso ?Que devient Cédric Carrasso ?

A quelques heures d'un autre choc pour les olympiens avec la rencontre St Etienne-OM, et avant notre avant match habituel, OMNET.FR vous fait revivre l'interview de Cédric menée par José Touré pour Canal+.

José Touré : Le PSG dimanche tu te retrouves sur le banc. Comment tu as dormi ?
Cédric Carasso : "Après ?"

José Touré : Avant.
Cédric Carrasso : "Avant j’ai bien dormi. Après j’ai mal dormi (rires). Pendant le match ça allait, parce que bon la fierté c’est pour mon équipe en premier. Après, la fierté personnelle que tu as en tant que joueur, bien elle ressort un peu. Tu peux pas être… je te dis j’ai eu 10 minutes après le match où j’étais un peu seul. C’est mal passé… Mais bon…"

José Touré : C’est comme si tu repartais à zéro ?
Cédric Carrasso : "Déjà il y a une raison c’est Fabien. La situation je l’accepte parce que c’est lui."

José Touré : Uniquement ?
Cédric Carrasso : "Uniquement ! Ben c’est normal ! Fabien Barthez, c’est Fabien Barthez ! C’est le meilleur gardien de l’histoire du football français. Je veux dire, tu peux pas l’enlever, c’est normal. Il peut apporter quelque chose jusqu’au bout, ça on le sait."

José Touré : Tu lui as rendu service ?
Cédric Carrasso : "Je pense."

José Touré : Tu lui as mis la pression ?
Cédric Carrasso : "Oui. Involontairement je l’ai mis, mais pour parler de lui, franchement, tu le sais qu’il est meilleur dans la pression. Tu sais que c’est là qu’il est fort."

José Touré : C’est le plus fort !
Cédric Carrasso : "Voilà. Et là, le fait qu’il l’ait, on s’est pas fait de soucis. On savait qu’à un moment donné, s’il avait la pression, ça allait bien se passer, qu'il allait se sur motiver. [...] Sinon, on le voyait pas beaucoup, comme on partait tous les 3 jours. Là, maintenant, j’ai appris à le connaître petit à petit, il a une telle façon de se préparer. C’était difficile pour lui, parce que les derniers match qui se sont passés, Je pense à Anvers et à Nice, je sors deux gros matchs pour finir et c’est pas facile, même quand tu t’appelles Barthez, de revenir. Je suis allé le voir à la fin du match. Au coup de sifflet final je vais le voir sur le terrain..."

José Touré : On voit l’image, qu’est ce que tu lui dis ?
Cédric Carrasso : "Je dis ça va mieux ? Et il me répond : "franchement ? Ca va mieux !" Il a relâché, il en pouvait plus."

José Touré : Comment tu vas vivre maintenant ?
Cédric Carrasso : "Je pense que j’ai beaucoup à apprendre aujourd’hui."

José Touré : Le banc il est pas comme ça, c’est pas un canapé en cuir (Cédric est assis dans un des fauteuils du président Pape Diouf qui rentre dans son bureau à ce moment là.)
Cédric Carrasso : "C’est à moi à être fort. Car l’histoire va se répéter… (Diouf s’approche)."

José Touré : Ho Président (rires), tu rentres dans son bureau et merde on est là (rires). C’est magnifique en tout cas ici.
Diouf : "Tu vas bien ?"

José Touré : "Ca va et toi ?"
Diouf : "Et toi frêre, et toi cédric ?"

José Touré : Pape, comment il (Cédric) va vivre aujourd’hui, parce que tu sais très bien comme moi qu’un sportif de haut niveau…[Diouf le coupe]
Diouf : "Qui ne joue pas c’est compliqué. Je sais, mais il a la chance d'avoir, à côté du talent, de l’intelligence. C’est une situation il est vrai compliquée, mais on s’y était projetée tous ensemble. Bon on verra, mais c’est vrai que c’est un peu dommage, j’allais dire de mettre en carafe, un tel talent. On va le vivre le mieux possible et je compte sur son intelligence et son bon sens. Mais je pense qu’on y arrivera."

José Touré : C’est un fils à papa non ? (ndrl à propos de Carrasso)
Diouf : "Comme toi ! (rires)".

José Touré : (rires) oui mais moi je suis vieux, alors que lui il n’a que 23 ans et qu’un gardien peut jouer jusqu’à 40 ans ! (S’adressant à Carrasso) Tu t’imagines Fabien il va jouer jusqu’à 40 ans ! (Rires).

En sortant des bureaux de la Commanderie :

Cédric Carrasso
: "On se reverra sur le banc ?"
José Touré : (rires) D’accord !
Cédric Carrasso : "A Paga (Ndrl : Laurent Paganelli), tu lui passeras le mot, tu lui diras qu’il m’interviewe, hein, qu’on m’oublie pas ! (rires)"
José Touré : (mort de rire) On t’oubliera pas !
Cédric Carrasso : "(lui envoie une bise de la main) Merci ! Ciao José".

S.V pour OMNET.FR