Qu'est-ce que tu deviens, Thomas Videau ?
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 05/01/2019 à 15:00
Dans la série des "Qu'est-ce que tu deviens ?", Le Phocéen a décidé d'honorer cette semaine Thomas Videau. Pourquoi ? Parce que ceux qui ont connu la grande période de l'OM du début des années 90 se souviennent de ce jeune gardien de but numéro 2, derrière les stars Pascal Olmeta puis Fabien Barthez. Contrairement à ce que l'on voit aujourd'hui, un portier remplaçant ne jouait jamais à l'époque. Aussi, Thomas a traversé sa carrière olympienne dans la plus grande discrétion, se contentant d'oeuvrer dans l'ombre pour mettre les titulaires dans les meilleures dispositions. Une bonne raison de lui rendre hommage aujourd'hui, car il a sa place dans la légende olympienne !
Son passage à l’OM (1989-96)
"Je suis arrivé de Septèmes-les-Vallons en 1989 au centre de formation. C'est Henri Stambouli qui est venu me chercher pour jouer en cadets nationaux. Je suis arrivé en même temps que les Boghossian, Tatarian, Libbra, Marquet et compagnie. J'ai signé aspirant, puis stagiaire, et j'ai joué dans les équipes de jeunes, puis en troisième division avant de devenir pro. En 1991, Jean Castaneda, l'entraîneur des gardiens, m'a fait monter avec les gardiens professionnels qui étaient à l'époque Pascal Olmeta et Alain Casanova pour m'entraîner avec eux, et le weekend, je jouais avec la D3. L'année suivante, le règlement a changé et on a pu mettre un deuxième gardien sur la feuille de match. Fabien Barthez venait de signer, mais il jouait avec la D3. Du coup, c'est moi qui me suis retrouvé sur le banc en D1. Ensuite, quand Fabien a pris la place de Pascal, vu que ce dernier ne voulait pas être sur le banc, j'y suis resté. Je suis resté à l'OM jusqu'en 1995-1996 et je n'ai joué que deux matches comme titulaire. Mais j'avais la chance de toucher les primes de match quand même, grâce à Jean-Jacques Eydelie qui avait plaidé pour nous les jeunes auprès de Bernès. Car au départ, on n'y avait pas droit"
Et aujourd'hui
"Je dirige une entreprise familiale de recyclage de métaux avec mon beau-père et mon beau-frère. Je ne regarde que les matches de l'OM. Malheureusement, je pense qu'il y a un gros malaise dans le vestiaire. Il y a des tensions, ce n'est pas possible autrement"