Qu'est-ce que tu deviens, Pierre Issa ?

Dans la série des "Qu'est-ce que tu deviens ?", Le Phocéen a décidé d'honorer cette semaine Pierre Issa (43 ans). Pourquoi ? Parce que tout le monde se souvient de la grande équipe de 1998-1999 entraînée par Rolland Courbis. Il y avait évidemment des stars mondiales comme Blanc, Pirès, Ravanelli et consort, mais aussi des jeunes qui ont su se mettre au niveau. Le défenseur central Pierre Issa en faisait partie, lui qui débarquait de Dunkerque quelques années avant et découvrait la Ligue 1 et la Champions League, puis qui deviendra rapidement international sud-africain (47 sélections). Avec 59 matches disputés sous le maillot blanc, il mérite sa place dans la légende olympienne !

Ton passage à l'OM (1995-2000)

"Je viens de Dunkerque et j'intègre le centre de formation à la demande de Jean Castaneda, qui était le coach à l'époque. Je signe un contrat stagiaire pro et je joue avec la réserve. Au bout d'un an, j'ai intégré l'équipe première avec mes coéquipiers de l'époque comme Ludo Asuar, Olivier Echouafni et Hamada Jambay. Au départ, je ne pouvais pas jouer car je n'avais pas encore de passeport français. J'ai joué mon premier match en Ligue 1 face à Lille en septembre 1996. C'était un rêve pour moi, car j'étais supporter de l'OM. Quand j'ai quitté Dunkerque, j'avais d'ailleurs le choix d'intégrer le centre de l'AS Cannes qui était bien plus réputé à l'époque, mais je ne pouvais pas refuser l'OM. J'ai côtoyé de très grands joueurs comme Dugarry, Blanc, Pirès, Ravanelli... On a passé deux années fantastiques, de loin les meilleurs de ma carrière. Rolland Courbis m'a fait beaucoup jouer, notamment face à Manchester United en Champions League, à un poste de sentinelle qui était nouveau pour moi. Il avait réussi à créer une atmosphère extraordinaire. Personne ne faisait la gueule, même ceux qui ne jouaient pas. Je n'ai jamais retrouvé ça ailleurs".

Et aujourd'hui

"Après trois saisons comme directeur sportif à l'Olympiakos, j'ai repris mon activité d'agent. J'ai pas mal de joueurs en France et un peu partout. Surtout des jeunes, comme Pape Cissé et Mady Camara à l'Olympiakos".