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Autour de l'OM

Qu'est-ce que tu deviens, Jean-Christophe Thomas ?

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 13/02/2019 à 17:15

Qu'est-ce que tu deviens, Jean-Christophe Thomas ?Qu'est-ce que tu deviens, Jean-Christophe Thomas ?

Dans la série des "Qu'est-ce que tu deviens ?", Le Phocéen a décidé d'honorer cette semaine Jean-Christophe Thomas (54 ans). Pourquoi ? Évidemment parce qu'il fait partie des 14 joueurs (à jamais les premiers) à avoir décroché la Champions League un certain 26 mai 1993 sur la pelouse du Stade Olympique de Munich face au Milan AC. On a tendance à l'oublier, au milieu des étoiles de l'époque, mais c'est lui qui remplaça Rudi Völler à la 78e minute. Un remplaçant parmi les stars, doté d'un super pied gauche, qui s'est tout de même offert 46 matches en deux saisons (1992-1994). Une belle aventure pour le natif de Châlons-en-Champagne qui avait fait toute sa carrière au sein du grand FC Sochaux de l'époque. 

Son passage à l'OM (1992-1994)

"J'arrivais en fin de contrat avec Sochaux, et j'avais plusieurs propositions, dont l'Olympique Lyonnais avec qui les discussions étaient assez avancées. Le contact avec l'OM est arrivé sur le tard, par l'intermédiaire du directeur sportif de l'époque Jean-Pierre Bernès. Je savais que je ne choisissais pas la facilité compte tenu de la concurrence qu'il y avait là-bas, mais l'OM, ça ne se refusait pas à l'époque. J'étais un peu dans l'ombre des grands joueurs de l'époque, mais ça ne me dérangeait pas, d'autant qu'on gagne la Champions League dès la première saison. On peut difficilement faire mieux. C'était l'apothéose après une saison incroyable. C'était compliqué au début, mais j'ai réussi à m'imposer au fur et à mesure dans la rotation, en entrant à chaque match ou en étant titulaire. J'étais en balance pour être titulaire lors de la finale, mais je suis entré en fin de rencontre et c'était déjà énorme. La deuxième saison fut très bonne également sur le plan sportif, même si on sait comment ça s'est fini. Je suis ensuite parti au Stade Rennais".

Et aujourd'hui ?

"On a une activité oenotouristique, avec une petite exploitation viticole familiale en Bourgogne. J'ai une société de négoce de vins et un gite touristique à Puligny-Montrachet, à côté de Beaune. Honnêtement, je ne vois pas tous les matches. En revanche, je suis son actualité et je pense qu'ils ont subi le contrecoup de la saison dernière avec, il faut bien le dire, un échec au pied du podium. Je pense que c'est ce qui a pesé le plus, car la logique d'une telle saison était d'enchaîner avec une Champions League".