Pour une fois, pas de PSG-OM...
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 02/10/2015 à 01:08
C'est ce qui fait le sel du football quand on supporte une équipe. Au sortir d'une défaite, l'envie de tout casser est omniprésente, on se jure qu'on ne nous y reprendra plus, qu'on ne gaspillera plus autant d'énergie, d'argent, dans une équipe qui ne nous représente pas. Et puis, la semaine d'après, quelques heures avant le match suivant, l'excitation revient, les tripes se serrent : et si c'était le match du renouveau, et si, "ça partait de là", comme le veut la fameuse expression ? Et on replonge, sans trop de résistance, un peu comme Ewan McGregor dans Trainspotting. Dimanche, au beau milieu de l'après-midi, certains seront donc pris des mêmes tiraillements au niveau du ventre. Après tout pourquoi pas ? En football, le petit peut battre le gros. Les deux équipes vont démarrer à 11 contre 11. Cette armada parisienne est peut-être trop confiante. Et puis, c'est bien connu, l'OM est capable du meilleur comme du pire. Avant la dernière victoire contre le PSG, un éclatant 3-0 fin 2011, les Phocéens s'étaient également inclinés à domicile en coupe d'Europe, 1-0 , contre l'équipe la plus faible de sa poule. Peut-on y voir un signe ? "Ça reste un classico, donc ce qu'il y a avant ou après, ça s'oublie, pendant 90 minutes il faudra tout donner" rajoutait même Benjamin Mendy juste après la rencontre face à Liberec.
Mais, pour tous ces amoureux de l'Olympique de Marseille, proches de la rechute, nous avons un message : TF1 diffuse 20 ans d'écart, une comédie romantique un peu prévisible, mais où Virginie Effira prouve qu'elle est plus qu'une simple présentatrice télé. Sur France 2, il y a Gatsby Le Magnifique, avec un Leonardo Di Caprio au niveau de sa prestation dans Gangs Of New York, dans un film visuellement époustouflant. Comme il en faut pour tous les goûts, il y a la Fièvre dans le sang, avec Warren Beatty sur Arte. Dheepan, la Palme d'Or, ou le biopic Straight Outta Compton, sont encore à l'affiche au cinéma. Nous ne sommes pas encore plongés dans l'automne, une balade nocturne aux abords du Mucem peut aussi être un agréable moment. Ce dimanche soir, c'est le moment d'offrir du temps à votre conjoint(e), votre famille, vos proches, vos camarades de promo que vous n'avez plus vu depuis longtemps, ou même vos voisins, qui n'ont jamais trop appréciés de vous entendre crier et taper de partout au prétexte qu'un but dans les arrêts de jeu "c'est une joie qu'il faut extérioriser". Vous avez donné beaucoup de votre temps, beaucoup de votre argent à cet OM, il ne vous le rend absolument pas. Alors pour une fois, dans une rencontre aussi symbolique qu'un choc au Parc des Princes, face à l'ancien ennemi de toujours, il faut résister, et apprendre à vivre sans. Car à les voir tous se dédouaner alors que les contre-performances s'accumulent, à s'indigner et accuser dans le vide, ils vont bien finir par avoir notre peau.