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Autour de l'OM

Pitié, laissez Aulas dans son coin !

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 09/07/2015 à 11:31

Pitié, laissez Aulas dans son coin !Pitié, laissez Aulas dans son coin !

C'est l'été, le plan canicule a été activé par le gouvernement. Il faut appeler les voisins et ses amis, ne pas rester isolé. Pensez à aider ses proches, surtout ceux qui risquent de ne pas demander de l'aide à temps. Eviter les efforts aux heures les plus chaudes, et proposer son aide aux plus fragiles. Bref, il faut être solidaire face à cette menace collective. Le plan vise évidemment les personnes âgées, une catégorie très durement touchée lors de l'été 2003. S'occuper des personnes âgées est l'affaire de tous dans ces moments où elles sont clairement exposées. Par contre, inutile de perdre du temps avec Jean-Michel Aulas. Si l'intention est louable, le président de Lyon n'a que 66 ans d'une part, et il a largement de quoi lutter contre les effets de la chaleur. Contrairement donc à ce que le bon sens pourrait laisser penser, son intervention mercredi soir sur RMC n'était pas un appel à l'aide aux supporters de l'Olympique de Marseille d'un homme qui voulait à tout prix que l'on s'intéresse à lui. Juste une stratégie, vue et revue, pour la gestion de son groupe et de la division dans laquelle son équipe évolue.

Il en a remis une couche sur Nkoulou et Mandanda

Car celui qui s'insurgeait contre Rolland Courbis, l'accusant de s'occuper d'autres équipes que la sienne a bien changé. Lors de sa dernière intervention sur les ondes, JMA a ainsi peut-être plus parlé de l'OM que de son club, avec les cas de Nicolas Nkoulou ("Le dossier n'est pas clos. J'ai prolongé notre offre jusqu'à ce que Nicolas nous dise qu'il ne pourra pas venir cette année. Si j'étais à la place de Nicolas, j'irais voir directement Marcelo Bielsa") et Steve Mandanda ("Quand on négocie, il faut avoir plusieurs plans. On ne peut pas imaginer que le deuxième gardien français ne nous intéresse pas. C'était le plan B"). La tentation est donc grande de lui rappeler qu'en 2011 déjà, Nkoulou avait le choix entre les deux Olympiques et qu'il avait préféré signer à Marseille, qu'il n'a visiblement pas mis son agenda à jour, puisqu'il avait clamé dans un premier temps que son offre pour le Camerounais n'était valable que jusqu'au 30 juin, et qu'il avait déjà tenté le coup de la déstabilisation avec Drogba et Ribéry, pour des effets minimes à l'arrivée. Mais ce serait rentrer dans son jeu, ce qu'il ne faut surtout pas.

Ne pas faire du sous-Aulas

Cette saison, Vincent Labrune a voulu faire du Aulas à deux reprises. Et ce ne fut pas franchement une grande réussite. Après le match de Bordeaux tout d'abord, où il s'est plaint publiquement de l'arbitrage. ("C'est un manque de respect pour les joueurs, le coach, les supporters, le club. Si on ne peut pas faire la même compétition que les autres, on ira faire autre chose") donnant l'impression d'arriver après la guerre là où le président lyonnais avait mis la pression sur l'arbitre d'OM-OL avant la rencontre. A la signature de Karim Rekik enfin, où il lança un "Si Morel était resté, nous n'aurions jamais relancé la piste de Karim Rekik. À ce titre, je tiens à remercier l'Olympique Lyonnais et son président de nous avoir permis de faire venir à Marseille un joueur de son niveau". Ce qui veut donc dire que dans son esprit, Jérémy Morel était une option prioritaire... L'intention de lancer une pique est louable, après tout le football n'est qu'un jeu, mais à l'arrivée, l'observateur lambda se dit qu'il assiste à la représentation d'un sous-Aulas.

Puisque qu'il faudrait beaucoup, beaucoup d'énergie et de cours de rhétorique pour détrôner l'original, autant adopter une posture différente. Et si on le laissait dans son coin ? Et si on prenait ses déclarations uniquement au second degré ? Quelque part, le silence d'Nkoulou pourrait devenir jouissif si les Lyonnais perdent de précieuses semaines à attendre son hypothétique signature pour finalement se renforcer à la hâte dans ce secteur. Cette saison, Jean-Michel Aulas a prolongé ses jeunes pépites. Nabil Fékir a désormais un salaire de 300 000 euros mensuels, Lacazette négocie pour obtenir plus. Cela risque de peser si les deux éléments ont un coup de mou, ce qu'il serait logique après une saison pleine. Il y a fort à parier qu'à ce moment-là, JMA trouvera encore quelque chose à dire sur l'OM. Autant prendre l'habitude de sourire dès maintenant.