Pénalties : le débat fait rage chez les observateurs !
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 05/10/2015 à 15:02
L'OM s'est incliné au Parc des Princes dimanche (2-1). Les journalistes et consultants se sont exprimés sur cette rencontre. Voici quelques-unes de ces déclarations avec l'avis de Pierre Ménès, Alain Giresse, Daniel Riolo et Pascal Praud.
"Batshuayi a permis à l’OM d’ouvrir le score et de gérer assez bien la réaction quasi-immédiate des Parisiens, écrit Pierre Ménès sur son blog sur Canalplus.fr (...) Mais c’était pour mieux se suicider juste avant la mi-temps, en trois minutes chrono et deux penaltys provoqués. Le premier consécutivement à une envie de bien faire et un excès de zèle de Batshuayi, qui est allé tacler un ballon sur la ligne de touche à 50 mètres de son but pour l’envoyer directement sur Ibra qui traînait devant la surface. Un penalty indiscutable, la réaction évocatrice de Mandanda en voyant les images pendant le debrief valant tous les discours. Le second est arrivé suite à cette main de Rolando - auteur lui aussi d’une mi-temps cauchemar - qui a « agrandi sa surface corporelle » et est tout aussi indiscutable."
De son côté, Alain Giresse est revenu sur la rencontre pour France Football : "Marseille a posé beaucoup de problèmes aux Parisiens et l’OM peut avoir quelques regrets après ce match. On n’attendait pas les Marseillais à ce niveau-là. Ce qu’ils ont réussi à faire face à ce PSG, ce n’est vraiment pas facile. Alors cette victoire parisienne n’est pas un vol mais… L’OM a commis des erreurs qui ne pardonnent pas face à un adversaire de ce calibre."
Daniel Riolo, sur RMC, y est aussi allé de son commentaire : "L’OM relance Paris en perdant un ballon absurde. Au final, ça donne un péno qu’Ibra marque. Tirer un péno, il sait encore le faire. Sans jouer, en faisant le minimum, Paris mène même à la pause. Encore une bourde défensive de l’OM, encore un péno. 2-1. Paris ou l’arrogance des dominants… L'OM a de quoi se rassurer. Diarra/Silva confirment et ont quand même bien rivalisé avec Verratti/Motta. Barrada est un joueur intelligent, auteur d’un bon match au Parc. Cabella dans l’axe, c’est mieux"
Quant à Pascal Praud, sur son blog pour Yahoo Sport, il est le seul à aller s'exprimer pour dire que les pénalties n'y étaient pas : "Je m'étonne que tous les observateurs, commentateurs, spécialistes trouvent que les deux penalties sifflés par Monsieur Bastien sanctionnent deux fautes indiscutables. Pour moi, la collision entre Steve Mandanda et Zlatan Ibrahimovic est une action de jeu qui ne mérite aucune intervention de l'arbitre. Quant à la main de Rolando, elle est involontaire et seul ce critère existe pour que soit désigné un penalty. Aujourd'hui, le moindre contact est sanctionné. On siffle des fautes qu'on ne sifflait pas il y a vingt ans. L'arbitrage suit le courant de la société : bientôt on ne pourra plus rien faire sur un terrain de football comme on doit se tenir à carreau quand on prend sa voiture."
> En vidéo, le débrief de Bengous