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Autour de l'OM

On voulait être rassurés ? C'est fait

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 01/03/2020 à 01:00

On voulait être rassurés ? C'est faitOn voulait être rassurés ? C'est fait

Après avoir pioché physiquement durant des semaines, l'OM s'est complètement remis sur les rails.

Après une première partie de saison sur les chapeaux de roues, on se demandait à quel moment les joueurs de Villas-Boas connaitraient l'inévitable coup de mou de l'hiver. Celui qui rebat les cartes et, surtout, remet en question l'objectif final. Comme prévu, il est arrivé en janvier, là où l'OM a dû passer enfin à la vitesse supérieure, celle d'un club européen qu'il n'est pas cette saison. La coupe de France est passée par là, les terrains gras aussi et, surtout, les blessures ou méformes qui ont touché des joueurs-clé comme Benedetto ou Rongier. Seuls les coups de génie de Payet, la solidité du quatuor Mandanda/Alvaro/Caleta-Car/Kamara et, par chance, l'incapacité des poursuivants à aligner trois bonnes perfs d'affilée nous ont évité le stress d'un écroulement à l'image de l'OM de Marcelo Bielsa.

L'exemple de Valentin Rongier, à la rue depuis cinq matches et déchaîné à Nîmes

Ceci dit, si l'OM a poursuivi sa marche en avant, il serait malhonnête d'affirmer que tout s'est passé sans encombre. L'équipe a pris ses points au mental, confirmant son statut de collectif à toute épreuve, mais il n'y avait plus grand-chose dans les chaussettes. Au-delà de la forme de Dario Benedetto, dont on a beaucoup parlé, le meilleur exemple s'appelait Valentin Rongier, véritable pile électrique depuis le début de la saison et qui piochait sérieusement depuis cinq matches. Au point d'obtenir quasi systématiquement la moins bonne note de l'équipe, alors qu'il faisait partie du top 3 à tous les matches jusque-là. Une baisse de régime qu'il reconnaissait sans peine il y a une dizaine de jours, même s'il mettait les performances collectives en avant : "Personne ne lâche. C'est un groupe, et sans ça, on ne serait pas ici, vu l'effectif qu'on a et qui est assez court. Maintenant, on enchaîne avec un match par semaine, ce qui va nous permettre de souffler un petit peu et d'être un peu plus frais". Une prédiction pile-poil, puisqu'on a retrouvé un blondinet déchaîné à Nîmes.

L'OM est remonté d'un cran sur la pelouse des Costières à Nîmes, et on a vu la différence

L'autre marqueur de cette baisse de régime s'est traduit par un changement de jeu assez radical pour l'OM, qui jouait très haut sur le terrain depuis le début de la saison. Dès le mois de janvier, tout le monde s'est aperçu que la position moyenne de l'équipe était descendue de plusieurs crans, comme l'expliquait en milieu de semaine André Villas-Boas : "Il y a eu huit matchs en quatre semaines, tout le monde fait naturellement une compensation des efforts. De plus, les adversaires apprennent à nous connaître. Mais, je ne pense pas que ce ne soit lié qu'à l'aspect physique. Une équipe moderne doit jouer avec onze joueurs derrière le ballon haut, bas ou médian". Toujours est-il que l'OM est remonté d'un cran sur la pelouse des Costières et qu'on a vu la différence. Le fruit d'un travail désormais facilité par le rythme désormais beaucoup plus confortable, comme l'expliquait dans le Talk Show le préparateur physique marseillais Arnaud Chabert (à voir en vidéo) : "Puisque Villas-Boas n'avait pas l'effectif pour faire du turnover, il y a eu une usure physique et mentale logique dans un rythme comparable à la Champions League. Le fait de revenir à un calendrier normal remet les choses dans l'ordre petit à petit". Un retour en forme parfaitement illustré par le redémarrage de la machine à laver Sanson/Rongier, du compteur buts de Benedetto et des allers/retours de Sarr dans son couloir. De quoi nous rassurer définitivement jusqu'à la fin de la saison.