OM Actualités Foot de l’Olympique de Marseille
Autour de l'OM

OM : Y a-t-il urgence au poste d'avant-centre ?

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 31/07/2024 à 01:00

OM : Y a-t-il urgence au poste d'avant-centre ?OM : Y a-t-il urgence au poste d'avant-centre ?

Faris Moumbagna est pour l'heure l'avant-centre numéro 1 de l'OM et les recherches d'un remplaçant à Aubameyang sont au point mort.

Faris Moumbagna, dont l'arrivée a été plutôt perturbée en raison de critiques hâtives et virulentes émanant de certains médias de la capitale, a réussi à se rendre utile en marquant quelques buts importants en fin de saison pour l'OM. Mais est-ce suffisant pour autant?

Un but dans la légende, et après ?

Il restera, quoi qu'il en soit et qu'on le veuille ou non, l'un des héros du quart de finale historique de l'OM en Europa League la saison passée. Grâce à un coup de tête rageur, il avait permis à l'OM de revenir à égalité au score cumulé des deux rencontres avec Benfica, propulsant l'OM aux tirs au but. Et nous connaissons tous la suite. Un but également remarquable contre Toulouse a permis de garder espoir d'accrocher l'Europe, bien que le sprint final ait eu un dénouement finalement désastreux. Mis à part cela, Faris Moumbagna n'a pas forcément montré grand-chose. Une présence dans la surface, un sens du but quelque peu aiguisé et une présence athlétique qui peut parfois gêner les défenses adverses, et puis c'est à peu près tout. Techniquement et tactiquement, il n'est pas encore au niveau. Des défauts que certains observateurs camerounais avaient pointés du doigt mais qui ne semblent pas vraiment déranger le nouveau staff olympien.

De Zerbi compte-t-il vraiment sur lui?

Depuis le début de la préparation, le nouveau coach olympien, Roberto De Zerbi, lui accorde une grande confiance, que ce soit en match ou à l'entraînement, où il n'hésite pas à lui parler, le recadrer, le conseiller comme s'il cherchait aussi à le façonner. Cette confiance détonne d'autant plus que les qualités, ou plutôt les défauts, de Moumbagna ne correspondent pas à la philosophie du coach transalpin. De Zerbi est adepte d'un avant-centre qui participe au jeu, ce que Faris n'a pas démontré, ni la saison passée ni lors des trois premiers matchs de préparation. Malgré toute la bonne volonté de De Zerbi pour faire progresser le Camerounais, son souhait est clair : il veut un attaquant d'un calibre bien supérieur et capable d'appliquer ses principes. Cependant, la direction ne se précipitera pas et ne cédera pas aux exigences trop élevées des autres clubs, même si cela signifie attendre le dernier moment du mercato.