OM : un beau ratio à l'extérieur
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 20/11/2024 à 08:20
La revue de presse de ce mercredi 20 novembre.
Le feuilleton Chancel Mbemba à l'OM : une situation qui s’enlise
Le cas Chancel Mbemba continue de faire couler de l’encre à l’Olympique de Marseille. Toujours mis à l’écart, le défenseur a récemment relancé les spéculations sur son avenir en déclarant au micro de Canal+ Afrique : " Quand le club pense à moi, gloire à Dieu. Quand le club ne pense pas à moi, la vie continue. (…) J’ai un contrat avec Marseille (…). Chacun regarde ses intérêts. " Ces propos alimentent l’hypothèse d’un départ dès le mercato hivernal.Depuis cet été, Mbemba a été confronté à deux mises à pied. La première, fin juillet, faisait suite à une altercation avec Ali Zarrak. Une tentative de transfert vers Al-Shabab, fin août, a échoué lorsque le club marseillais a exigé une indemnité de transfert, tandis que le joueur, se sentant mis à l’écart, souhaitait partir libre. Une seconde mise à pied est intervenue en septembre, pour non-présentation à des examens médicaux.Le 22 octobre, la commission juridique de la LFP a annulé la sanction du club, enjoignant l’OM à verser 23 jours de salaire au joueur. Depuis, Mbemba participe aux entraînements avec l’équipe avant de poursuivre en marge, encadré par des membres du staff. L’impasse semble totale.
L'OM conquérant à l’extérieur
L’Olympique de Marseille affiche un contraste saisissant entre ses performances à domicile et à l’extérieur. Alors que les Phocéens peinent au Vélodrome, leur réussite loin de leurs bases est éclatante. Avec un ratio de 2,5 points par match à l’extérieur (cinq victoires et une défaite), l’OM détient le meilleur bilan de Ligue 1 dans ce domaine et le troisième en Europe, derrière le Bayern Munich et Liverpool. Le style de jeu y est pour beaucoup : les espaces laissés par les adversaires en déplacement permettent à des joueurs comme Mason Greenwood d’exploiter leur vitesse et leur efficacité en contre-attaque. Un contexte qu’ils n’ont pas au Vélodrome, où les équipes se replient davantage. Parmi les équipes affrontées à l’extérieur, seules Lyon (5ᵉ) et Toulouse (10ᵉ) figurent dans la première moitié de tableau, tandis que Nantes, Montpellier ou Brest se battent en bas du classement, ce qui explique aussi en partie ces résultats. Malgré ces chiffres flatteurs, Roberto De Zerbi ne se montre pas totalement satisfait. L’entraîneur italien attend encore plus de ses joueurs, espérant que cette réussite à l’extérieur se traduise par des performances globales plus régulières.