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Autour de l'OM

OM : Tudor, six mois plus tard...

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 17/12/2022 à 01:00

OM : Tudor, six mois plus tard...OM : Tudor, six mois plus tard...

Arrivé en juillet dernier, le coach croate de l'OM affiche un bilan qui mérite de s'y attarder.

Le 1er juillet dernier juillet, l'Olympique de Marseille se retrouvait sans entraîneur suite à la démission de Jorge Sampaoli. Une douche froide pour les supporters, une de plus, d'autant que l'Argentin avait su se faire apprécier et que la deuxième place décrochée en fin de saison laissait entrevoir un retour passionnant en Champions League. Mais Pablo Longoria n'est pas du genre à s'atermoyer, et il déniche son remplaçant en quelques heures. Peut-être même beaucoup moins, sachant qu'il avait certainement vu le coup venir. Igor Tudor (42 ans) est donc annoncé dans la foulée pour un contrat de deux ans. Jeune entraîneur du peu médiatique Hellas Verone, Tudor n'est connu que des spécialistes de la Serie A, et encore... Mais Longoria se charge des présentations, et surtout de nous décrire un profil technique qu'il annonce comme la nouvelle touche technique choisie par le club. Un football physique, agressif, rapide, très vertical et direct. En gros, l'inverse de son prédécesseur.

Le Croate fait clairement partie de ces coachs qui se fichent de la possession, un peu comme Deschamps aujourd'hui

Alors, six mois plus tard, que penser de cette "patte" Tudor, et surtout de son action à la tête de l'équipe ? Pour ce qui est du style, Longoria ne nous a pas menti. Le Croate fait clairement partie de ces coachs qui se fichent de la possession, un peu comme Deschamps aujourd'hui. Ses principes de base : une défense à trois, deux milieux défensifs, et des sprints de la première à la dernière minute. Simple, mais pas simpliste, même si certains lui reprochent son marquage individuel ou de ne pas laisser de place aux vrais ailiers. Mais on a vu que cela pouvait être diablement efficace et spectaculaire, à condition toutefois d'avoir des joueurs en grosse condition physique, ce qui n'a pas toujours été le cas. On l'a d'ailleurs constaté lors des matches de préparation, avec des joueurs découvrant le système et les efforts qui vont avec. Résultat : un enchaînement de défaites qui vaudra à Tudor les sifflets d'une partie du Vélodrome avant même le coup d'envoi du premier match. Du jamais vu !

30 points en 15 matches de Ligue 1, ce qui fut, il n'y a pas si longtemps, un rythme de champion

Mais les sifflets se perdent rapidement dans l'allégresse d'une première victoire face à Reims (4-1), puis d'un bel enchaînement de 7 victoires et 2 nuls lors des 9 premières journées. Tudor passe alors du statut d'illustre inconnu à celui d'auteur du meilleur début de saison dans l'histoire du club. Comme quoi... En revanche, comme prévu, les batteries finissent à se vider, et l'OM traverse les trois matches suivants comme un fantôme avec autant de défaites. Un mois d'octobre douloureux qui se clôture par une défaite douloureuse à Francfort, compromettant la qualif' pour les 8es de Champions League, et même en Europa League, puisque les Olympiens craquent lors de la dernière journée à domicile face à Tottenham. On ne vilipendera pas Tudor, car l'OM a quand même fait mieux que les années précédentes en C1, mais cette fin de match non maîtrisée face aux Anglais pèse dans la balance. Heureusement, les Olympiens obtiendront deux succès courageux et prestigieux face à Lyon et à Monaco qui leur permettent de se replacer dans la course au podium avant la trêve du Mondial. Un final réussi avec 30 points en 15 matches, ce qui fut, il n'y a pas si longtemps, un rythme de champion. On ne criera pas à l'exploit, mais ce bilan provisoire n'est pas vilain du tout. D'autant qu'en faisant le plein lors des quatre matches qui nous séparent de la mi-saison (Toulouse, Montpellier, Troyes et Lorient), il sera carrément satisfaisant.