OM : "Si Greenwood est bon, en général les résultats suivent"

L’ailier droit anglais de l’Olympique de Marseille a illuminé le début de saison, multipliant les performances de haut vol. Mais depuis quatre rencontres, son influence s’est étiolée. Greenwood reste muet : aucun but, aucune passe décisive. Une disette qui coïncide avec un OM moins flamboyant, et notamment lors des deux dernières sorties de son équipe, un nul et une défaite sur cette période. L'entraîneur Roberto De Zerbi semble avoir du mal à trouver la formule pour relancer son joueur clé. Pour Jérôme Rothen consultant sur RMC, il n’y a pourtant pas lieu de s’inquiéter. “L'OM est comme toutes les équipes, ils sont dépendants de leurs grands joueurs. Et moi, je ne reviens pas du tout sur ce que j’ai dit au début de saison. Le début de saison de l'OM, certes, ça a duré peut-être 3 ou 4 matchs, et à Marseille ça va très vite, mais on s’enflamme aussi quand on voit des bons joueurs sur le terrain”, a-t-il expliqué dans l’émission Rothen s’enflamme.

Le consultant estime que cette baisse de forme est normale et que l’OM, comme n’importe quelle équipe, connaît des périodes plus ou moins fastes selon les performances de ses cadres. “Ce n’est pas parce que Greenwood a fait trois mauvais matchs de suite qu’il est rentré dans le rang. C’est comme Hojbjerg, qu’on considérait comme essentiel au milieu au début de saison et qui a lui aussi baissé de régime récemment”, a-t-il poursuivi.

 

Vers une Greenwood dépendance ?

Cette dépendance à Greenwood est donc vue par Rothen comme un phénomène classique, commun à toutes les équipes. “Toutes les équipes ont des joueurs qui te font gagner. À Paris, par exemple, on attend de Barcola ou Dembélé qu’ils fassent la différence, pas de Nuno Mendes ou Hakimi. À l’OM, si Greenwood est bon, en général les résultats suivent. Quand il est moins bien, tu attends qu’il passe le relais.”

Un relais qui tarde à être pris. D’autres joueurs, comme Hojbjerg ou Luis Henrique qui avait lui aussi brillé en début de saison, peinent désormais à tirer l’équipe vers le haut. Rothen pointe également les choix du coach comme facteur explicatif de cette période plus compliquée : “Aujourd’hui, c’est plus sur les choix du coach que ça se joue. Il doit emmener un groupe. On ne fait pas une saison à 11. L’équipe type qu’on voit aujourd’hui ne sera certainement pas celle du printemps, car ça va évoluer selon les circonstances et la forme des joueurs.”