OM : Sans Carboni, De Zerbi a des solutions
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 13/10/2024 à 01:00
Avec la blessure de Valentin Carboni, que Roberto De Zerbi semblait vouloir installer, le coach italien va devoir faire un choix pour le poste de meneur de jeu.
L’Olympique de Marseille encaisse un nouveau coup dur : Valentin Carboni, l’une des recrues estivales en qui Roberto De Zerbi plaçait de grands espoirs, s’est blessé avec la sélection argentine. Un coup de massue pour le jeune milieu offensif, déjà freiné par des pépins physiques récurrents depuis son arrivée, et une véritable épine dans le pied pour De Zerbi, qui avait fait des pieds et des mains pour le faire venir cet été, convaincu par ses premières apparitions, notamment ses 15 minutes contre Angers. Alors, quelles sont les solutions qui se présentent au coach italien ?
Refaire confiance à Amine Harit
Désormais, la question est de savoir qui occupera ce rôle de créateur. Amine Harit pourrait naturellement s'imposer comme une solution de remplacement pour occuper le rôle de créateur. Le Marocain a montré, par le passé, qu'il était capable de fulgurances et de belles performances dans l'entrejeu marseillais, notamment lors de ses premiers matchs cette saison. Cependant, sa plus grande faiblesse reste sa constance. Harit alterne des moments de brillance et des passages à vide, ce qui remet en question sa capacité à assumer, sur la durée, un rôle aussi central dans l’animation offensive de l’OM.
Si De Zerbi choisit de lui (re)faire confiance, Harit devra impérativement trouver de la régularité et éviter ses fréquents coups de mou pour répondre aux attentes et stabiliser le jeu offensif de l’équipe. Miser sur lui reste donc un pari risqué, mais potentiellement payant s'il parvient à surmonter ses limites.
Mason Greenwood : une option inattendue en meneur de jeu ?
Une autre option, plus surprenante mais intrigante, pourrait résider en Mason Greenwood. Si le joueur anglais est davantage connu pour son rôle d’ailier, son intelligence de jeu et sa qualité technique pourraient en faire une alternative crédible en tant que meneur de jeu, surtout dans un système flexible comme celui de De Zerbi. Avec sa capacité à décrocher et à créer des décalages, Greenwood pourrait apporter une touche de créativité supplémentaire. Ce repositionnement pourrait donner un nouveau souffle à l’animation offensive marseillaise.
La carte Ismaël Koné : une option en stand-by
Une autre carte potentielle dans la manche de Roberto De Zerbi pourrait être Ismaël Koné. Bien qu'arrivé cet été avec un profil plus box-to-box, le jeune international canadien a les qualités techniques et la vision de jeu pour évoluer plus haut sur le terrain, en tant que numéro 10. Capable de casser les lignes par ses courses et ses passes, Koné pourrait incarner une option créative inattendue dans le rôle de meneur de jeu. Cependant, ses blessures récurrentes ont jusqu'ici ralenti son intégration à l'équipe. Il est actuellement freiné par des entorses successives aux deux chevilles, et son état physique reste incertain. S'il parvient à retrouver sa pleine forme, Koné pourrait représenter une solution d'avenir dans ce rôle clé.
Un changement de système vers un 4-3-3 ?
Face aux incertitudes liées à l'absence de Carboni et aux interrogations autour de la constance d’Amine Harit, Roberto De Zerbi pourrait être tenté de revenir à un système qu’il maîtrise bien : le 4-3-3. Utilisé avec succès lors de ses expériences à Benevento et Sassuolo, ce schéma offrirait une alternative plus équilibrée et plus dense au milieu de terrain, permettant de compenser l’absence d’un meneur de jeu classique.
Différentes configurations de milieux pourraient alors voir le jour :
Première option : Kondogbia en sentinelle, épaulé par Højbjerg et Adrien Rabiot en relayeurs
Deuxième option : Højbjerg en sentinelle, avec Rabiot et Valentin Rongier pour l'accompagner.
Troisième option : Dès le retour d'Ismaël Koné, il pourrait remplacer Rongier dans une configuration où Højbjerg resterait en sentinelle, avec Rabiot en relais. La vivacité et l’énergie de Koné, combinées à sa capacité à se projeter vers l’avant, ajouteraient une dimension plus dynamique à l’animation du milieu.