OM : Ravanelli, le bras droit de Longoria
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 17/10/2024 à 08:34
La revue de presse de ce jeudi 17 octobre.
Ravanelli, l’homme du président
Depuis son arrivée à l’Olympique de Marseille en juillet, Fabrizio Ravanelli s’est rapidement imposé comme un acteur clé au sein de l’organigramme du club. L’ancien attaquant italien, au style élégant et toujours tiré à quatre épingles, semble avoir trouvé sa place dans cette nouvelle ère marseillaise. Avec une approche discrète mais efficace, Ravanelli est devenu un conseiller stratégique essentiel pour le président Pablo Longoria, notamment dans les coulisses du club. Lorsqu’il assiste à une conférence de presse ou qu’il rencontre des acteurs du football, son rôle de conseiller sportif et institutionnel lui permet de jongler habilement entre les responsabilités. Connu pour ses changements de tenues soignés, il reste toutefois modeste sur son implication. "Cela m’arrange qu’on s’arrête à mes tenues et qu’on pense que je n’ai rien dans la caboche", plaisante-t-il parfois. Mais derrière cette allure impeccable, se cache un fin stratège. Ravanelli a su gagner la confiance de Longoria lors de discussions franches et argumentées. Que ce soit sur les décisions de recrutement ou l’image du club, il n’hésite jamais à proposer des solutions et à défendre ses idées. " Il n’est pas un “yes man”, " confirme Longoria, qui apprécie la capacité de son conseiller à lui faire parfois changer d’avis. Au quotidien, Fabrizio Ravanelli se distingue par son calme et son approche mesurée. Que ce soit pour accueillir un nouveau joueur ou apaiser les tensions avec les groupes de supporters, son influence est indéniable. Même lors de situations tendues, il sait intervenir avec tact, comme il l’a démontré en arbitrant quelques discussions sans jamais créer de vagues. Désormais, l’Italien est un rouage indispensable à la machine marseillaise.
Wahi, là où tout a commencé
Ce dimanche, Elye Wahi retrouvera Montpellier, un club qui a marqué sa carrière. Ce ne sera pas une première, mais ce retour à la Mosson fera remonter de nombreux souvenirs. Le 8 décembre 2023, Wahi était déjà revenu fouler cette pelouse, sous les couleurs de Lens. Ce soir-là, l’émotion semblait l’avoir submergé, manquant deux occasions face à un club auquel il doit tant. Montpellier représente une étape clé pour Wahi. Après avoir été écarté du centre de formation de Caen, il avait trouvé refuge grâce à Francis De Taddeo, alors responsable du centre de formation du MHSC. "Elye était irrégulier, pas prêt physiquement, mais il a fini par se montrer performant", se souvient De Taddeo. Sous les ordres de Michel Der Zakarian, Wahi gravit les échelons avec aisance, tout en étant poussé dans ses retranchements pour travailler davantage. "Tu vas mettre combien de temps à te cacher sur un côté, faire ton cinéma ?", lui glisse un jour De Taddeo. Ce déclic le propulsera en pointe, où il s’épanouira. Avant ce repositionnement, Wahi avait inscrit 1 but en 14 matchs. Une fois replacé à la pointe de l’attaque, il en ajoute 9 de plus. Son influence à Montpellier ne se limite pas au terrain. "Il est bienveillant, il aime que les gens autour de lui soient heureux", confie encore De Taddeo. Avant de partir pour Lens pour 35 millions d’euros, Wahi a fait ses adieux avec élégance, offrant ses maillots aux jeunes du centre de formation. Dimanche, avec Neal Maupay suspendu, Roberto De Zerbi aura besoin de Wahi pour faire la différence. Et sur la pelouse de la Mosson, l’émotion ne sera jamais bien loin.