OM-PSG : on veut être fiers d'être Marseillais !

On aura connu des OM-PSG qui nous faisaient saliver des jours ou des semaines à l'avance, même depuis l'arrivée des Qataris du côté de la capitale. En bons passionnés que nous sommes, à raison, nous avons toujours espéré que "cette fois, c'est la bonne", en rêvant d'un exploit des Olympiens face à la constellation de stars du PSG. Cet été, au Parc, les Marseillais l'ont fait, aux forceps et au caractère, en s'imposant chez le rival (0-1). Alors, à l'aube du match retour, pourquoi devrait-on moins y croire que les années précédentes ? 

Entre la victoire de l'OM au Parc et ce mois de février, il s'est écoulé une éternité

C'est que, entre l'été dernier et ce mois de février, on a l'impression qu'il s'est passé des années. Entre quelques faux espoirs et beaucoup de grandes désillusions, en C1 notamment, l'écart de niveau entre l'OM et une écurie taillée pour l'Europe a fait mal au coeur. A l'aube de recevoir une équipe de ce calibre, l'OM est sens dessus-dessous en coulisses : plus de coach, une crise entre président et une partie des supporters, des joueurs décevants livrés à eux-mêmes, un stade encore vide, forcément. Ha tiens, et aussi, la blessure de l'attaquant Polonais Arkadiusz Milik, lui et sa réputation d'être taillé pour ce genre de combat haut de gamme. Cela fait beaucoup de raisons de ne rien espérer et même de se dire que ce "Classique" tombe juste quand il ne le fallait pas et ne va servir qu'à nous enfoncer un peu plus.

Pourtant, l'OM reste l'OM et cela ne changera jamais

Et pourtant. L'OM reste l'OM et cela ne changera jamais. Au fur et à mesure que les heures vont avancer, bien malhonnête celui qui dira qu'une petite voix dans sa tête l'empêchera de s'enflammer un peu. Parce que c'est l'un de nos rivaux historiques qui se déplace sur nos terres, parce que le PSG symbolise pour certains un football arrogant et déconnecté de son propre championnat. Parce que, on peut se dire que c'est souvent quand il était mal en point que l'OM a su trouver de quoi se révolter, même contre Goliath. Parce qu'on ne se refait pas et parce que l'ADN marseillais ne se défait pas, nous serons nombreux à y croire une fois le rectangle vert piétiné par 22 paires de crampons, parce que l'émotion sera là au coup d'envoi. Que l'on soit devant son poste de télévision devant la dernière de Téléfoot ou de retour chez Canal l'historique, on demandera aux joueurs qui portent le maillot marseillais de le mouiller à ne plus en pouvoir, d'être des guerriers. On veut être fiers, quoi qu'il se passe, d'être Marseillais. Histoire de se sentir représentés un minimum dans une saison où l'on aura eu bien du mal à reconnaître l'OM....