OM-PSG : Angloma se remémore ses Classicos
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 26/10/2024 à 09:04
Jocelyn Angloma évoque les Classicos des années 90 entre le PSG et l’OM, marquant les débuts d'une rivalité intense. De souvenirs de matchs clés aux causeries marquantes de Bernard Tapie, Angloma raconte l'ambiance et l'engagement qui ont forgé l’histoire de ces confrontations historiques.
Jocelyn Angloma est revenu sur les Classicos des années 90, ayant été témoin des premiers élans de la rivalité entre le Paris Saint-Germain et l’Olympique de Marseille. Après un passage au PSG, Angloma avait rejoint l’OM dans un échange impliquant Laurent Fournier, Bruno Germain et Bernard Pardo. Il a ainsi connu les prémices d’une rivalité encore discrète mais qui allait marquer l’histoire des deux clubs.
Sur le site Ligue1.fr, Angloma se remémore un moment clé qui, selon lui, a fait basculer cette opposition en véritable affrontement. " Cela s’est concrétisé lors du match de Coupe de France contre l’OM (avril 1991), où ça a commencé à monter en puissance ! L’OM nous avait battus au Parc (0-2). C’est à ce moment que l’on a compris que quelque chose de fort naissait. La rivalité a vraiment démarré. L’engagement et l’envie étaient totaux ! À cette période, Marseille était nettement devant le PSG. Ça s’était d’ailleurs vérifié sur ce match. L’OM était l’équipe à battre, car elle avait de l’avance sur les autres avec les Waddle, Papin, Abedi Pelé, Boli… On n’avait pas forcément l’équipe qu’il fallait pour les battre. Ce sont des matchs que j’aimais disputer. Pas pour la violence, mais pour tout l’environnement autour de ces rencontres. C’était intéressant de vivre cela pour acquérir l’expérience et se préparer aux matchs de très haut niveau. "
Il raconte également la causerie marquante de Bernard Tapie avant un de ces affrontements, une leçon de leadership subtile mais puissante. " La causerie qui m’a le plus marqué ? Je crois que tout le monde la connaît. C’est celle de Bernard Tapie, après l’annonce d’Artur Jorge dans L’Équipe, disant que le PSG allait nous marcher dessus. Il est resté très calme pour nous dire : « vous savez ce que vous avez à faire et comment le faire ». Et c’est tout, ça a suffi pour nous motiver. Il n’a pas eu à élever la voix. "