OM : pas de licenciement pour Mbemba ?

Mbemba, un coup de sang et une mise à pied

 

Chancel Mbemba, défenseur de l'Olympique de Marseille, est sur le point d'être sanctionné après avoir eu un échange verbal tendu avec Ali Zarrak, un dirigeant du club. Après un match amical, Mbemba a exprimé son mécontentement quant à une future rencontre, refusant de se déplacer et utilisant un langage grossier devant plusieurs témoins. Cette situation illustre les tensions croissantes au sein de l'OM, où plusieurs joueurs cadres de la saison passée, dont Mbemba, ont été écartés de l'équipe principale. Zarrak, chargé de gérer ces joueurs déclassés, n'a pas apprécié l'attitude de Mbemba, et le conflit s'est envenimé. Bien que le club ait décidé de suspendre Mbemba et de le convoquer pour un entretien disciplinaire, il hésite à le licencier en raison de sa valeur marchande. « S’il est libéré, Mbemba peut aller négocier ailleurs avec plus de marge de manœuvre », confie-t-on au club. Le président Longoria devrait se contenter d’une forte amende pour montrer qu’il n’accepte pas ce type d’attitudes.

Les dessous de l’affaire Mbemba

En six mois, la situation de Chancel Mbemba a radicalement changé. Après avoir été irréprochable sur le terrain et marqué un but important en Ligue Europa, il est désormais écarté du groupe professionnel de l'OM. Autrefois exemple sous Sergio Conceiçao, il est devenu indésirable sous Roberto De Zerbi, qui considère ses défauts incompatibles avec sa philosophie. Écarté des séances tactiques et relégué en réserve, Mbemba exprime ouvertement son mécontentement, à la différence d'autres joueurs déclassés. Récemment, il a confronté un dirigeant de l’OM devant ses coéquipiers, aggravant sa situation. Nos confrères ont retranscrit, selon le témoignage de plusieurs personnes, l'échange entre Chancel Mbemba et Ali Zarrak.

Chancel Mbemba : "Je te préviens cousin, la semaine prochaine, je ne viendrai pas à ton match de merde (sic) où il y a quatre heures de route à faire."

Ali Zarrak : "Tu m’appelles cousin ? Ça commence mal… Écoute Chancel, ce n’est ni le lieu, ni l’endroit. On verra où l’on en sera la semaine prochaine. Et si tu es convoqué, je te demanderai de répondre présent."

Chancel Mbemba : "Tu ne me connais pas cousin. Jeudi prochain, c’est mon anniversaire, donc vendredi (le jour du match face à Villefranche), je serai blessé là et là…" (Il montre son pied droit et gauche).

Ali Zarrak : (Le ton monte) "Je te préviens Chancel, je ne suis pas ton cousin. Quand tu t’adresses à moi, tu me parles de façon respectueuse, tu m’appelles Ali, pas cousin. D’accord ?"

Chancel Mbemba : "Tu t’appelles Ali, mais tu es un Africain. Donc, je t’appellerai cousin. Et je t’appelle cousin si je veux."

Ali Zarrak : "Chancel, c’est la dernière fois que tu m’appelles cousin. On va en rester là, et je compte sur toi pour le match la semaine prochaine, si tu es convoqué."

Chancel Mbemba : (En mimant un doigt d’honneur, puis un autre) "Tiens, c’est pour toi et ton président."

Je te préviens cousin, la semaine prochaine, je ne viendrai pas à ton match de merde (sic) où il y a quatre heures de route à faire. „ CHANCEL MBEMBA Je te préviens Chancel, je ne suis pas ton cousin. Quand tu t’adresses à moi, tu me parles de façon respectueuse, tu m’appelles Ali, pas cousin. D’accord ?