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OM : Pablo Longoria revient sur le projet du club et défend la Ligue 1

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 21/11/2024 à 17:42

OM : Pablo Longoria revient sur le projet du club et défend la Ligue 1OM : Pablo Longoria revient sur le projet du club et défend la Ligue 1

Pablo Longoria, président de l’OM, partage sa vision dans une interview au Corriere della Sera. Entre sa carrière marquée par des expériences en Italie, son choix audacieux de Roberto De Zerbi, et son ambition de faire de l'OM l'anti-PSG, il dévoile sa stratégie pour redonner au club marseillais sa grandeur. Défenseur du football méritocratique, il milite aussi pour la reconnaissance internationale de la Ligue 1.

Présent à un forum international du football organisé au Stade Olympique de Rome, Pablo Longoria a profité de sa nouvelle casquette de vice-président de la Ligue de Football Professionnel (LFP) pour promouvoir la Ligue 1 en Italie. Une démarche importante, car le championnat français n’est toujours pas diffusé chez nos voisins transalpins, privant ainsi les clubs français d'une visibilité essentielle dans un pays passionné de football. Dans une interview au Corriere della Sera, le président Olympien s’est aussi livré avec franchise sur son parcours, sa vision du football et ses ambitions pour l’Olympique de Marseille. À 38 ans, celui qui est à la tête de l’OM depuis près de quatre ans ne cesse d’impressionner en Italie par son intelligence, sa passion et sa capacité à innover.

Une vocation née dans les stades

Dès son adolescence, P.Longoria a compris que son avenir se jouerait hors des terrains. " Mes jambes ne me garantissaient pas une carrière de footballeur, mais mon cerveau, oui." avoue-t-il. Dès 13 ans, il visionne jusqu’à sept matchs par jour, et à 16 ans, il envoie son premier CV au PSV Eindhoven. Sans succès. Mais à 18 ans, sa rencontre avec l’agent Eugenio Botas change tout : il devient scout pour le Recreativo Huelva. S’ensuit un parcours initiatique en Italie, où il apprend méthodologie et organisation à l’Atalanta, relations humaines à Sassuolo, et perfectionne son savoir-faire à la Juventus, qu’il qualifie de " machine de guerre ".

À l'OM son projet est lancée

Fidèle à ses racines italiennes, Longoria s’est entouré à Marseille de figures comme Fabrizio Ravanelli, Medhi Benatia ou Giovanni Rossi. Le transfert d’Adrien Rabiot illustre sa méthode : convaincre, même les plus réticents, comme la mère du milieu français. Même s'il reconnaît le rôle primordial qu'a joué Medhi Benatia sans ce transfert: " Le travail de Benatia avec Adrien et sa mère a été formidable. ".  
Même si le début de saison a été marqué par deux revers notables au Vélodrome, il garde une grande confiance en De Zerbi et en son projet : "Marseille a une propriété américaine qui croit au leadership. Nous avons un projet de relance du club sur trois ans avec Roberto De Zerbi : l'objectif est de devenir l'anti-PSG. En attendant, nous sommes la seule équipe française à avoir remporté la Coupe des Champions." Il est revenu également sur la venue du technicien italien à l'OM.

"Cet été, on me dit : " De Zerbi démissionne de Brighton la semaine prochaine. » Je raccroche et téléphone à Edo Crnjar, l'agent de Roberto, et je lui dis : " Je sais que c'est impossible, mais je vais essayer. " Ensuite, j'ai joué la carte de la transparence, de la passion et du projet. Roberto a suivi son cœur. Je crois que l'enthousiasme d'une ville et d'un public comme celui de Marseille, avec ses 49 000 abonnés, a eu un impact."

Comme tous les génies, "Robby" a quelques bizarreries excentriques. "Un jour, il m'a demandé quel était le budget pour acheter un tableau électronique pour expliquer les motifs. J'ai répondu qu'il n'y avait aucun problème, convaincu qu'il achèterait un iPad. Je me suis retrouvé sur le terrain d'entraînement avec un écran géant, comme ceux utilisés dans les stades."

Défenseur du football méritocratique

Interrogé également sur la Super Ligue, Longoria se positionne en défenseur de la méritocratie : " Je suis pour la méritocratie. Je crois que le système du football peut être amélioré, mais avec la contribution de toutes les parties impliquées, afin de trouver un équilibre entre la nécessité de générer plus de revenus et celle de protéger la qualité du divertissement." Enfin, il en a aussi profité pour mettre en avant les atouts du football hexagonal : " En France, nous avons la chance de pouvoir nous appuyer sur de bonnes infrastructures, avec de nombreux stades modernes." Le natif d'Oviedo a également insisté sur la qualité du championnat, souvent sous-estimée à l'étranger : " Tous les étrangers qui découvrent le football français affirment que la Ligue 1 est très compétitive et que le niveau du championnat est relevé. "

En plaidant pour une diffusion de la Ligue 1 en Italie, Longoria espère convaincre les diffuseurs de miser sur un championnat qui regorge de jeunes talents et offre une compétitivité croissante. Une reconnaissance accrue au-delà des frontières pourrait également renforcer l’attractivité économique et sportive des clubs français, un enjeu crucial pour le développement de la Ligue 1.