OM : Murillo analyse ses progrès à l'OM
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 20/12/2024 à 14:21
La conférence de presse d'Amir Murillo avant le 32e de finale de la Coupe de France contre Saint-Étienne dimanche.
Tu as beaucoup joué, tu es un des joueurs qui a été le plus utilisé par le coach. Comment t'es-tu adapté, au niveau schéma et poste, depuis la trêve de novembre ?
Amir Murillo : Comme j'ai montré sur le terrain, tout cela m'a permis d'aider l'équipe à plusieurs postes. Avec ce nouveau système, qui est un peu plus défensif pour moi, tout se passe bien. Je pense qu'jusqu'ici j'ai fait de bons matchs, et c'est pour cela que j'ai joué beaucoup de minutes cette saison.
La Coupe de France est très importante pour l'OM, qui ne l'a plus remportée depuis 35 ans. Dans quel état d'esprit abordez-vous ce 32e de finale contre Saint-Étienne ?
A.M : Bien, bien, bien. Avec la dynamique que l'on a eue jusqu'ici lors des matchs de championnat, on sait très bien que cette coupe est très importante pour nous. C'est un tournoi dans lequel on veut être compétitifs et que l'on veut gagner, bien sûr. Ce week-end, on sortira avec la même mentalité que lors des derniers matchs, en essayant d'aller chercher cette victoire. C'est le plus important pour nous.
Tactiquement, vous jouez en 3-4-3, mais à certains moments, vous vous retrouvez en position d'ailier droit, tout en étant censé couvrir l'axe de la défense. Est-ce que c'est quelque chose que vous préparez à l'entraînement, ou est-ce que cela se fait à l'instinct pendant le match ?
A.M : Oui, comme vous avez pu le voir lors des matchs, je commence normalement en tant que défenseur central. Mais il y a des situations pendant le match qui me permettent de monter un peu plus haut sur le terrain. Cela dépend de ce qui se passe. Ça m'oblige à changer de position pendant la rencontre et à être plus proche de la surface adverse. Ce sont des situations de jeu.
Vous avez affronté Saint-Étienne il y a moins de quinze jours. Sur quels aspects pouvez-vous travailler avec cette connaissance récente, même si beaucoup de choses peuvent changer en deux semaines ?
A.M : Oui, je pense que l'attitude et l'implication que l'on a montrées lors du dernier match contre eux sont importantes. On les a battus, mais ce match sera complètement différent, c'est sûr. Ils ont un nouvel entraîneur, donc ils pourraient jouer avec un système différent. Ce que l'on doit faire, c'est conserver la même dynamique que lors des derniers matchs.
On voit de plus en plus d'actions construites sous la philosophie de Roberto De Zerbi, comme le but d'Adrien Rabiot à Saint-Étienne ou celui contre Lille. Peut-on dire que les principes du coach sont désormais bien assimilés par le groupe ?
A.M : Comme vous l'avez dit, on a vu ces derniers buts et les occasions construites grâce au travail réalisé, malgré le peu de temps qu'a eu l'entraîneur. Il faut rappeler que la majorité de l'équipe est composée de nouveaux joueurs, et que l'entraîneur est lui aussi nouveau. On s'est beaucoup améliorés, mais je pense qu'il nous manque encore un peu pour atteindre 100 %.
Ton rôle est plus défensif dans cette défense à trois, mais est-ce que tu ressens parfois de la frustration, toi qui aimes attaquer et te projeter ?
A.M : Je suis un joueur qui aime attaquer, c'est vrai. Mais j'aide beaucoup l'équipe dans le rôle qui est le mien aujourd'hui. Il y a des moments où je peux monter et aider offensivement, et je pense que je le fais bien. Mais je sais que mon rôle principal est défensif, et je dois avant tout aider l'équipe dans ce domaine.
Sur quoi Roberto De Zerbi t'a-t-il fait progresser en tant que joueur ?
A.M : Je pense avoir beaucoup progressé sur le positionnement et sur mon jeu défensif, notamment. Avec le ballon, j'ai aussi appris de nouvelles choses grâce à lui. On voit ces progrès sur le terrain, et je pense qu'avec le temps, cela continuera de se refléter dans mes performances.