OM : Mason Greenwood, des débuts prometteurs mais perfectibles à l’OM
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 17/11/2024 à 08:20
La revue de presse de ce dimanche 17 novembre.
Du changement à prévoir pour France-Italie
Pas d’OM dans l’édition du jour, mais une grande page dédiée à France-Italie. Didier Deschamps devrait opèrer des changements significatifs pour le match des Bleus face à l’Italie ce dimanche soir. Lors de la mise en place tactique à huis clos, sept nouveaux joueurs ont été intégrés au onze de départ, dont Saliba, Digne, Koné, Rabiot, Nkunku, Coman et Thuram. Cette évolution illustre la volonté du sélectionneur de tester différents profils, conformément à ses déclarations : " J’ai besoin de voir des joueurs. " Un choix marquant réside dans l’animation offensive, avec quatre joueurs à vocation purement offensive. Kingsley Coman, performant en sortie de banc contre Israël, occupera un côté, tandis que Michael Olise, encore en quête de régularité en Bleu, sera aligné de l’autre. Au poste de numéro 10, Christopher Nkunku surprend par sa polyvalence. Avant sa blessure en 2022, il était pressenti comme un relais idéal pour Antoine Griezmann. Grâce à sa mobilité, sa justesse technique et son efficacité devant le but, l’attaquant de Chelsea est attendu comme un atout clé pour dynamiser l’attaque. Enfin, le match sera une opportunité pour Lucas Digne, qui pourrait profiter de la méforme de Theo Hernandez, et pour Manu Koné, dont la montée en puissance est scrutée avec attention.
Greenwood fait mieux que Drogba, Niang ou même Sanchez
Avec 8 buts en 11 matchs, Mason Greenwood affiche des statistiques impressionnantes pour ses débuts à l’OM. Réputé pour sa technique et son efficacité devant le but, le joueur formé à Manchester United se distingue par des frappes souvent décisives. Cependant, ses limites dans l’engagement et l’implication défensive agacent Roberto De Zerbi, ainsi qu’une partie des supporters. Greenwood, comme plusieurs de ses coéquipiers, semble souffrir du "syndrome du stade Vélodrome". Ses performances à domicile sont en deçà de celles à l’extérieur, où il a inscrit six de ses huit buts. Au Vélodrome, son influence reste limitée, un point que regrette De Zerbi, qui attend de son joueur qu’il prenne davantage les rênes de l’équipe sur ses terres. Malgré ce bémol, les chiffres de Greenwood restent supérieurs à ceux de nombreux grands attaquants passés par l’OM. En comparant ses débuts avec ceux d’illustres prédécesseurs comme Didier Drogba, Mamadou Niang, Gunnar Andersson, Alexis Sanchez ou Pierre-Emerick Aubameyang, Greenwood fait mieux. En attendant de s’affirmer pleinement au Vélodrome, l’Anglais peut se targuer d’un début de saison statistiquement remarquable, tout en ayant encore une belle marge de progression.