OM : les 5 punchlines de l'interview de Tudor
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 29/03/2023 à 15:00
Ce mercredi, Igor Tudor a donné une interview de quatre pages très intéressante au journal L'Equipe. Le Croate y conceptualise ses idées et y décrit son football. Il évoque aussi évidemment en longueur sa saison à la tête de l'OM. Retour en 5 punchlines sur la prestation du coach.
"Si Payet devient entraîneur, il sera bon"
Comme avant le match de Nice, où le Croate s'était presque excusé auprès de Dimitri Payet de ne pas le faire davantage jouer, Igor Tudor a remis ça à la fin de l'entretien avec L'Equipe. Expliquant ne pas savoir faire le football que l'OM pratiquait la saison dernière sous Sampaoli, beaucoup plus adapté à Payet, l'entraîneur marseillais s'est dit "désolé de cette situation". Il a encore loué les qualités humaines de son capitaine, qu'il juge toujours très impliqué et motivé. Il l'imagine aussi devenir entraîneur notamment de par sa capacité d'analyse et sa capacité à motiver ses troupes.
"Au Vélodrome, les adversaires font le match de l'année"
On a beau les prévenir, les entraîneurs sont souvent surpris par le niveau relevé des autres équipes de Ligue 1 lorsqu'il s'agit d'affronter l'OM. André Villas-Boas, Jorge Sampaoli et maintenant Igor Tudor, tous se heurtent à cette réalité impalpable depuis l'étranger. Et oui, lorsqu'il s'agit de jouer dans un Vélodrome plein à craquer, les rivaux de l'OM s'en donnent à coeur joie tant l'occasion de se montrer est grande. Il a aussi développé sur les kilomètres parcourus par Annecy (132 km) pour tenter d'expliquer une défaite qu'il ne comprend pas vraiment.
"Si tu trouves les bons joueurs, tu as quinze points en plus"
Le technicien marseillais a aussi passé un message de félicitations à ses dirigeants pour la qualité du mercato d'été, où il estime qu'il y a eu très peu de ratés. Pour la qualité des joueurs, Tudor met en avant "les bons caractères, ceux qui en veulent", opposant ça au système global de l'argent dans le football qu'il trouve beaucoup trop présent, notamment pour les plus jeunes. Il a aussi évoqué la très bonne relation qu'il entretient avec les dirigeants et les propos décisifs de Pablo Longoria début août alors qu'une crise couvait déjà.
"Les Anglais achètent des joueurs de Lorient, pas d'Italie"
Interrogé sur le niveau de la Ligue 1, Igor Tudor a comparé deux championnats qu'il connait pour dire à quel point il trouvait la Ligue 1 de bon niveau. Si pour lui, le top 5 de Série A est plus fort, le reste des équipes sont plus faibles en Italie selon lui. Il a ainsi comparé Strasbourg et Reims à La Spezia et Empoli pour démontrer que la Ligue 1 est bien plus compliquée. Pour lui, les joueurs de Ligue 1 sont aussi plus physiques et prêts plus jeunes à affronter un championnat comme la Premier League.
"Gasperini, Juric, Bielsa"
Trois personnes qui l'ont inspiré sur son marquage individuel, alors qu'avant d'être à l'Hellas Vérone, il pratiquait un pressing haut, mais en zone. Il en a changé pour un marquage individuel en prenant la succession d'Igor Juric dans le club de Série A, travaillant sur les acquis de son prédécesseur. Il évoque aussi deux autres maîtres tacticiens en la matière. Deux entraîneurs souvent cités parmi ceux qui proposent le meilleur jeu : Gian Piero Gasperini (Atalanta) et l'ancien coach de l'OM Marcelo Bielsa.
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