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Autour de l'OM

OM : "Le vrai problème n'est pas sportif, il est économique"

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 08/03/2022 à 12:00

OM : "Le vrai problème n'est pas sportif, il est économique"OM : "Le vrai problème n'est pas sportif, il est économique"

Résultats en baisses, débuts de polémiques... Attention à ne pas provoquer une crise dont le club n'a vraiment pas besoin.

Lundi après-midi, au lendemain de la défaite de l'OM face à Monaco au Vélodrome (0-1), RMC Sport publiait un article intitulé "Comment Sampaoli a perdu la main", et expliquait que le mal semblait "profond". En gros, l'entraîneur argentin s'est coupé d'une partie de son vestiaire, s'est mis des cadres importants à dos, les remplaçants aussi, et surtout Arkadiusz Milik. Ce dernier aurait même conditionné son avenir à l'OM la saison prochaine à la présence ou pas de Sampaoli à la tête de l'équipe. Une dernière affirmation démentie dans la soirée par l'entourage du buteur polonais. Où est la vérité ? Probablement entre les deux, mais ce qui est sûr, c'est que l'OM voit s'approcher une période de turbulences, et qu'il serait bon de s'en éloigner le plus vite possible.

"Attention à ne pas se tirer une balle dans le pied comme ont sait si bien le faire ici, car on sait comment ça finit"

Il faut dire que le club olympien a beaucoup de mal à se débarrasser de ses mauvaises habitudes, passant d'un été radieux à un hiver maussade en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Un constat dont on se croyait pourtant à l'abri, avec un président faisant l'unanimité, un mercato réussi, des joueurs impliqués et un entraîneur applaudi par la Ligue 1 tout entière il n'y a pas si longtemps. Sauf que, comme chez les concurrents, l'usure de la compétition est passée par là. Résultat : une avance qui fond, et des tensions qui apparaissent. Justifiées ? Forcément un peu, mais pas à ce point pour cet ancien dirigeant historique du club : "Même si je peux comprendre les inquiétudes sur les derniers matches, il est dangereux de noircir le tableau comme on le fait ces derniers temps. Même si l'avance a fondu, l'équipe reste troisième et idéalement placée dans la course au podium. Ça, c'est un fait qu'il faut garder à l'esprit. Après, il y a ce côté négatif avec tous ces points perdus à domicile qui interpelle forcément. Prendre un seul point face à Troyes et Clermont est le signe d'une certaine usure ou fatigue mentale, c'est clair. Mais tous les adversaires connaissent à tour de rôle ces baisses de régime, et ils n'ont pas connu de révolution pour autant, ils ont su repartir de l'avant. Attention à ne pas se tirer une balle dans le pied comme ont sait si bien le faire ici, car on sait comment ça finit".

"Une qualification en Champions League est vitale, et ce n'est pas un mot en l'air. La tension autour de l'équipe et des résultats est maximale"

Pour ce fin connaisseur du quotidien olympien, les tensions à redouter ne viennent pas forcément de Sampaoli ou Milik. Elles s'alimentent d'une obligation de résultats qui ne laisse pas beaucoup de place à l'incontournable incertitude du sport. En fait, l'OM marche comme souvent sur un fil, et peut-être même un peu plus fin que d'habitude. "Le vrai problème n'est pas sportif, il est économique. Même si on le sait depuis un moment, la situation est assez critique. On a beaucoup parlé de recrutement malin, de prêts avec ou sans options, mais tout ça est loin d'être gratuit. Il y a des échéances de transferts à payer, les salaires restent très élevés, et le capital joueurs est limité. Si l'OM a dû se résoudre à prêter un joueur comme Amavi à un concurrent en payant une grosse partie du salaire, ce n'est pas par pure générosité, ça veut dire ce que ça veut dire. C'est pour cela qu'une qualification en Champions League est vitale, et ce n'est pas un mot en l'air. Bien au-delà des résultats actuels, le souci majeur du club est sa situation financière, même s'il est difficile pour les dirigeants de le dire. Dans ce contexte, la tension autour de l'équipe et des résultats est maximale, et c'est normal". Un constat pas franchement engageant, mais pas surprenant non plus, car tout le monde était prévenu depuis belle lurette. D'où l'importance de ne pas trop en rajouter et de continuer à soutenir une équipe qui a montré sa capacité à faire de belles choses. C'est même la priorité.