OM : "Le Vélodrome change un joueur, change un homme"
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 17/10/2024 à 09:06
Dimitri Payet, ancien capitaine de l'Olympique de Marseille, revient sur son attachement au club et à l’Orange Vélodrome dans une interview. Il évoque l’impact unique de ce stade sur les joueurs, capable de les transformer ou de les briser. Payet partage des souvenirs marquants, notamment l'incroyable ambiance lors du quart de finale retour de la Ligue Europa 2018 contre Leipzig, où le Vélodrome a véritablement transcendé l’équipe.
Durant huit ans, Dimitri Payet a porté avec fierté le maillot de l’Olympique de Marseille, et son attachement au club phocéen reste intact. Aujourd'hui joueur de Vasco da Gama, l’ancien capitaine de l’OM a récemment évoqué son expérience au Vélodrome dans une interview accordée à France Bleu Provence. Il a souligné l'impact unique de ce stade sur les joueurs, rappelant que l'Orange Vélodrome n’est pas une simple enceinte, mais un véritable théâtre de transformation.
"À Marseille, soit tu en ressors grandi et tu réussis, soit tu retournes à l’étage d’en dessous parce que tu n’es pas capable de jouer dans ce stade-là", explique Payet avec émotion. Il raconte comment l’ambiance et la pression du Vélodrome peuvent faire ou défaire un joueur. "Ce stade-là est capable de te faire grandir ou de te briser", poursuit-il, avant d'ajouter que les supporters marseillais, exigeants mais passionnés, demandent simplement que l’équipe donne tout sur le terrain. "On peut gagner, faire match nul ou perdre… mais si le public voit qu’on a tout donné, il peut nous applaudir, même après une défaite."
Dimitri Payet :
Actu Foot (@ActuFoot_) October 16, 2024
« , que le Vélodrome pour lui à chaque fois quon y allait avec la sélection, il était le plus heureux !
Je souhaite à tout joueur de pouvoir jouer dans un stade pic.twitter.com/3P5Ovjnhf2
Un souvenir reste particulièrement gravé dans la mémoire de Payet : le quart de finale retour de la Ligue Europa contre Leipzig en 2018. L’ambiance ce soir-là, décrite comme irréelle, l’a profondément marqué. ''En deuxième mi-temps, quand ça pousse fort et qu’on marque, même moi, je me disais : "j’ai l’impression que la pelouse bouge, ça va tomber, ce n’est pas possible." C’était extraordinaire", confie-t-il.
Le bruit, la ferveur, l’énergie du Vélodrome transcendent les joueurs, et Payet en est la preuve vivante. 'Le Vélodrome change un joueur, change un homme, change une carrière", conclut-il, visiblement nostalgique de ces moments intenses passés sous les couleurs de l’OM.