OM : Le jour où Pagis et Niang firent chavirer le Vélodrome

On poursuit la rubrique "Le jour où..." qui met à l'honneur vos meilleurs souvenirs en tant que supporter de l'OM. Nous en publierons régulièrement sur Le Phocéen. Ce jeudi, Titoch se souvient des trois minutes de folie lors d'un OM-Lyon en coupe de France...

OM-Lyon 2007

Le jour où le Vélodrome a tremblé. Un soir de 8eme de finale de Coupe de France, le tirage au sort, vous savez celui avec les boules chaudes, celui là même nous avait réservé le FC Lyon. Indétronable en championnat, mais qui n'y arrivait pas, lui non plus, en Champions League.. Fin janvier 2007 nous recevons donc Juninho et ses coups francs, Cris le policier et Govou pas encore à l'apero. La partie s'annonce difficile tant l'équipe de Gérard Houllier truste les succès. Mais c'est sans compter le cœur de notre, pas encore capitaine, Lorik Cana, la technique d'un Nasri à son meilleur poste. Et un feu follet du nom de Ribéry. Le début de la partie sannonce très mal, un coup franc de Juninho mal défendu par la défense olympienne et Cris trompe à bout portant un Carrasso resté sur sa ligne esseulé face à trois Lyonnais. On s'attend au pire. Le reste de la partie sera facilement contrôlée par le métier des Gones et nos Olympiens timides et brouillons s'enlissent dans une défense et un milieu de terrain lyonnais plus que roublard. Mais un Carrasso des grands soirs, et un Taiwo qui ne taclera cette fois ci le dos de Govou, nous feront rester dans la partie.

C'est alors qu Albert Emon fait rentré ces deux transfuges d'Alsace.. Mamadou Niang remplace un Djibril Cissé qui tend à s'énerver et monsieur Mickael Pagis vole la bandelette cachée dans la chaussette de Maoulida. Deux actions feront la différence, un centre venu de la droite et une reprise pagistrale de l'intérieur du pied droit trompe Coupet à la 87ème minute. Le Vélodrome chavire. Le groupe de joueurs se retrouve au pied du Virage Nord et s'enlasse avec les kinés et autre membres du staff. Trois minutes plus tard, Nasri se defait du marquage de Tiago, Ribéry transmet sur sa droite en claquant son assaillant lyonnais et un centre de Beye permet à Mamad' de nous montrer son sens du timing et qu'il ne sera pas l'illustre descendant de Baka. Ce coup-ci le Vélodrome ne chavire plus, il se renverse, de joie et surtout de folie. Houllier et Coupé sont enterrés, le visage de nos héros et du peuple marseillais fait tellement plaisir à voir. Et je peux vous assurer que ce soir là, le Vélodrome a tremblé."

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