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Autour de l'OM

OM : L'OM confirme-t-il son ambition ?

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 03/09/2024 à 01:00

OM : L'OM confirme-t-il son ambition ? OM : L'OM confirme-t-il son ambition ?

Un premier bilan des premiers mois de l'OM sous Roberto De Zerbi.

Trois journées et déjà une trêve. Il y a des saisons où l'on aurait volontiers pris ce petit break, mais cette année, l’absence de cet OM version De Zerbi va tout de même se faire sentir pendant ces deux semaines. Avec 7 points en 9 matchs, le bilan est plutôt positif, même si tout est encore loin d’être parfait... heureusement.

Une efficacité retrouvée, des individualités fortes et du caractère

Efficacité, caractère et confiance : c’est en partie ce qui nous a manqué la saison dernière. Grâce à un mercato habilement mené par le tandem Longoria/Benatia, l’OM a réussi à attirer des joueurs normalement inaccessibles pour une équipe sans coupe d’Europe. Mais à l’OM, rien n'est impossible. Bien que la présence de Roberto De Zerbi ne soit pas étrangère à ce recrutement, le fait même d'avoir ce coach est déjà un exploit en soi. L'enthousiasme retrouvé sur les bords de la Méditerranée a redonné espoir aux supporters, et ce début de saison continue de l’alimenter. Avec 10 buts en 3 matchs, les promesses d’un football offensif et plaisant ont été tenues. La présence du facteur X Greenwood, qui à lui seul totalise la moitié des buts olympiens, y est évidemment pour beaucoup. Mais il n’y a pas que lui. Amine Harit, souvent critiqué pour son manque d’efficacité, en est déjà à un but et deux passes décisives (et on peut ajouter deux actions décisives : la passe pour Luis Henrique sur le CSC de Cresswell ce week-end et le penalty obtenu à Brest). Luis Henrique, lui aussi, avec 2 buts et 2 passes décisives, a déjà égalé son record de buts toutes compétitions et saisons confondues avec l’OM. En plus de ce réalisme, la direction a enrichi l'équipe avec des joueurs de caractère, notamment Pierre-Emile Højbjerg. Au-delà de son leadership indiscutable, il apporte le calme nécessaire au milieu de terrain et la qualité technique qui a fait défaut ces dernières saisons. Il forme avec Geoffrey Kondogbia une doublette qui fonctionne bien pour l'instant. Parmi les aspects positifs, il est impossible de ne pas citer également Quentin Merlin, qui semble métamorphosé par rapport à ses six premiers mois. Libéré de la pression des débuts et aidé par un plan de jeu et des circuits de passes clairement établis, ces mêmes circuits qui permettent aussi à l’OM d’être plus serein et performant à l'extérieur cette année, Merlin se régale et nous régale. Plus en vue dans le cœur du jeu en préparation, depuis le début de la Ligue 1 (hormis le match à Brest), on le voit véritablement occuper le couloir gauche et faire l'essuie-glace. Même dans le rôle très offensif que lui confère De Zerbi, le Nantais de formation n'est pas avare d’efforts pour aider une défense qui, pour le moment, semble un peu à la peine.

Le point négatif : la défense

Tout n'est pas parfait, et c’est normal après seulement un mois de compétition. Cela aurait relevé du miracle que l’OM soit déjà une équipe aboutie. Défensivement, pour le moment, le bât blesse. Contre Brest, même si le score était flatteur et l'équipe bien remaniée, la défense n'a pas rassuré et sans un grand Rulli, le score aurait pu être moins favorable. Contre Reims, après une première mi-temps maîtrisée où la défense était à l'aise, la seconde période a révélé des surprises, et les Rémois ont exploité les faiblesses défensives. Sous le pressing des attaquants rémois, Lilian Brassier, Amir Murillo et même, étonnamment, Leonardo Balerdi n'ont pas su répondre et ont cédé par deux fois. Contre Toulouse, c’est dans un autre registre que la défense, privée de Balerdi blessé, a souffert lors du premier quart d'heure : dans la profondeur. Les Toulousains, s'ils s'étaient montrés plus adroits dans le dernier geste, auraient pu mieux exploiter la lenteur de Cornelius et Brassier, ainsi que leur mauvais placement. Mais au-delà de la défense, c'est aussi l’animation qui n'a pas été bonne, avec des espaces trop importants laissés entre les défenseurs, les milieux et les attaquants. Ce sont cependant des détails et des ajustements à régler si, contre des équipes d’un bien meilleur calibre, on ne veut pas vivre des déconvenues. Mais ces réglages sont assez logiques pour une équipe largement remaniée. Toujours est-il que les prémices sont belles, et l'impatience de les retrouver au Vélodrome contre Nice, le samedi 14 septembre, est grande !